14 janv. 2019

Gauche, gilets jaunes et violences policières

"Qui peut être certain que dans la prochaine élection présidentielle, voter Macron contre Le Pen ce sera voter pour la démocratie ? C’est bien ça le problème aujourd’hui. Quels arguments va-t-on trouver pour s’opposer au Front National quand on a l’impression qu’en matière d’immigration, en matière de violences policières et en matière économique, finalement, les différences ne sont pas si grandes ?" [Eric Fassin]

"Quand on rejette l'opposition gauche/droite et la représentation, ça finit rarement à gauche." La gauche de gouvernement n'a plus que faire barage à l'extrême droite comme argument dans les élections. Et Macron qui a bénéficié de ce discours dans son élection à la présidence de la République reprend cet argument du progressisme contre les populismes!


La gauche ne parvient plus à mobiliser. Il faut réaffirmer la différence entre la gauche et la droite et réactiver l'adhésion à la représentation. Il faut reconnaître le Peuple comme un objet politique et faire la différence entre les causes qui le mobilise. Les gens qui se mobilisent au nom du peuple d'extrême droite sont aujourd'hui dans le monde très actifs.

La démocratie libérale de Macron n'est plus crédible, alors que les alertes du défenseur des droits ne sont pas entendues.La différence entre l'extrême droite et ce qu'a fait le gauche de gouvernement de la démocratie qui respecte le droit est bien ténue.