La France a achevé l'année 2018 dans la violence et l'incompréhension. Elle a deux problèmes à résoudre en même temps: la moitié des Français gagnent moins de 1800€ et la moitié des entreprises versent les trois quarts de leur valeur ajoutée en salaires. Macron ne propose rien pour changer cela, mais il semble avoir beaucoup progressé dans l'écoute grâce aux gilets jaunes.
Depuis trente ans, le partage de la valeur ajoutée est stabilisé à deux tiers pour les salaires et un tiers pour les profits. Ce qui est affecté aux salaires permettrait de créer un revenu universel de 1800€ par adulte, une allocation enfant de 500€ par enfant, un salaire de 2198 à 5970€ suivant la qualification et l'avancement dans une carrière de 42 ans qui double le salaire initial et une pension de 75% du dernier salaire. Tous les Français adultes gagneraient plus de 1800€, somme jugée nécessaire pour participer au développement de l'économie française par la CGT.
Une cotisation "salaires" des deux tiers sur la valeur ajoutée améliorerait la compétitivité de la moitié des entreprises. Un quart des entreprises verraient leurs "charges" s'alourdir, mais elles n'ont pas toutes à porter un secteur qui nécessite beaucoup de capital. A la volonté publique de décider d'investir ou pas ces secteurs selon l'intérêt général et d'intégrer le financement nécessaire dans le budget de l'Etat ou des collectivités territoriales.
C'est le travail qui produit la valeur ajoutée et donc apporte les profits qui permettent de réparer les actifs (amortissements), de rembourser l'avance sur valeur ajoutée des banques et de produire le bénéfice constituant une contribution directe aux ressources de l'entreprise. Ce bénéfice devrait conforter les fonds propres de l'entreprise, gratifier l'engagement des salariés par des primes et rémunérer les actionnaires en leur versant un dividende: les trois tiers.
Une cotisation "salaires" des deux tiers sur la valeur ajoutée améliorerait la compétitivité de la moitié des entreprises. Un quart des entreprises verraient leurs "charges" s'alourdir, mais elles n'ont pas toutes à porter un secteur qui nécessite beaucoup de capital. A la volonté publique de décider d'investir ou pas ces secteurs selon l'intérêt général et d'intégrer le financement nécessaire dans le budget de l'Etat ou des collectivités territoriales.
C'est le travail qui produit la valeur ajoutée et donc apporte les profits qui permettent de réparer les actifs (amortissements), de rembourser l'avance sur valeur ajoutée des banques et de produire le bénéfice constituant une contribution directe aux ressources de l'entreprise. Ce bénéfice devrait conforter les fonds propres de l'entreprise, gratifier l'engagement des salariés par des primes et rémunérer les actionnaires en leur versant un dividende: les trois tiers.
Pour porter l'organisation réalisant ce modèle, il faut donner un statut à l'entreprise qui la distingue de la société des actionnaires et fasse du collectif de travail une véritable partie constituante disposant des pouvoirs correspondant à sa contribution aux ressources de l'entreprise: deux tiers en moyenne. Le conservatisme risque de passer dans le camp de la finance qui profite de l'opacité actuelle de la définition de l'entreprise.
Bonne année 2019.