25 janv. 2019

Cotisations sociales et impôts, un peu de clarté!

La dette publique est toujours liée aux dépenses sociales. Or les recettes fiscales souffrent de la multiplication des niches fiscales pour raison d'attractivité, la réaction des comportements individuels à ces signaux est pourtant si méconnue! En fait l'équilibre des finances publiques souffre du grand bazar créé par l'espoir illusoire d'attirer des capitaux.

Olivier Passet a publié une suite de billets qui explorent le sujet d'une façon originale par rapport à ce que disent média et politiques.

Débat fiscal/social: l'impasse de la flexisécurité


Pour une fiscalité équitable, lisible et traçable


Mettre fin au grand bazar des incitations fiscales


La cotisation, qu'elle soit salariale ou patronale, fait parti des salaires (2/3 du PIB). Les cotisations alimentent un pot commun qui sert à la protection sociale des salariés malades, au chômage ou en retraite. L'entreprise paie ce salaire sur sa valeur ajoutée dit-on maintenant. En fait le collectif de travail cède 1/3 (en moyenne) de la valeur ajoutée qu'il produit à l'entreprise, c'est-à-dire à la société d'actionnaires tant que l'entreprise n'est pas reconnue comme bien commun, tant que la valeur travail n'est pas reconnue à son niveau de contribution aux ressources de l'entreprise.

Le collectif de travail apporte les deux tiers en moyenne des ressources de l'entreprise et répare les actifs à chaque exercice.
Exonérer l'entreprise de cotisations sociales, c'est amputer les salaires; augmenter la CSG, c'est amputer les salaires nets. Quand Macron exonère les cotisations salariales, il augmente le salaire net, mais l'ampute en même temps avec l'augmentation de la CSG.