Sept entreprises sur dix créées au premier trimestre 2010 sont encore actives trois ans après selon la dernière livraison d’INSEE Première. C’est mieux que pour les entreprises créées en 2006. Pour ne pas gaspiller les aides, il faut se demander quels sont les déterminants de la pérennité.
Si 71% des entreprises créées en 2010 sont toujours actives après trois ans d’existence, cette pérennité varie selon un certain nombre de caractères :
La note ne fait pas apparaître les dépendances entre les différents caractères : l’investissement nécessaire à la création d’une industrie est plus lourd que celle d’une activité de conseil ; le niveau de formation nécessaire à la création d’une entreprise dans la santé est plus grand que dans l’activité immobilière ou la restauration rapide.
Une étude géométrique des données de création et de défaillance des entreprises permettrait d’approfondir les connaissances dans ce domaine.
Le manque de connaissances sur le sujet dans une conjoncture morose qui dure impose insidieusement un esprit de fatalité qui empêche d’agir. Le Codespar doit apporter cette connaissance à ses membres.
Si 71% des entreprises créées en 2010 sont toujours actives après trois ans d’existence, cette pérennité varie selon un certain nombre de caractères :
- le secteur, de 64% dans le commerce à 85% dans la santé ;
- l’investissement initial, de 65% pour moins de 2 000 € investi à 83% pour plus de 160 000 € ;
- le diplôme du créateur, de 66% pour un créateur sans diplôme à 78% pour un bac+5 ;
- le métier du créateur, changer de domaine pour créer une entreprise diminue de 5 points la pérennité par rapport à un créateur qui a dix ans d’expérience dans le métier;
- la forme de la société, de 62% pour les sociétés individuelles à 77% en association.
La note ne fait pas apparaître les dépendances entre les différents caractères : l’investissement nécessaire à la création d’une industrie est plus lourd que celle d’une activité de conseil ; le niveau de formation nécessaire à la création d’une entreprise dans la santé est plus grand que dans l’activité immobilière ou la restauration rapide.
Une étude géométrique des données de création et de défaillance des entreprises permettrait d’approfondir les connaissances dans ce domaine.
Le manque de connaissances sur le sujet dans une conjoncture morose qui dure impose insidieusement un esprit de fatalité qui empêche d’agir. Le Codespar doit apporter cette connaissance à ses membres.