La France s'enfonce dans une crise démocratique qui met en danger son projet politique de République démocratique et sociale. Fracturée en quatre, un quart ne participe plus, un quart s'accroche à sa politique de l'offre, un quart se recroqueville sur son identité et un quart qui cherche une voie de sortie. La situation exige de l'intelligence.
Est-ce que le problème est insoluble ?
Depuis quarante ans, les gouvernements qui se sont succédés n'ont cessé de mener une politique de l'emploi payée par les salariés et les entreprises les plus petites pour "attirer les capitaux" au détriment de son service publique. Un quart des Français soutiennent cette politique.
Depuis quarante ans, les gouvernants poussent la petite musique identitaire inspirée d'une "France éternelle" qui n'a existé que dans l'esprit malades de quelques nostalgiques perclus d'égocentrisme. Macron s'est engagé à faire disparaître le RN, il lui offre la notabilité avec des postes de viceprésident et des présidences de commissions à l'Assemblée nationale.
Depuis quarante ans, les Français se détournent de la politique dont ils ne voient que le carriérisme des élus âpres aux gains personnels qu'ils peuvent retirer de l'exercice du pouvoir.
Depuis quarante ans, les Français qui souhaitent se mettre au service des idées républicaines d'émancipation démocratique et sociale et qui ont compris la nécessité d'une transition écologique de nos comportements. Ils ne parviennent pas à s'entendre sur un programme visant à éradiquer la domination des trops riches.
Les deux groupes qui font respirer la démocratie sont le premier et le dernier, respectivement la droite et la gauche. Les deux autres ne sont que l'expression de la colère ou du renoncement, mais ils sont trop anormalement nombreux et devraient être réduits à l'erreur statistique (5%).
Un gouvernement de gauche ?
La faute du Président de la République est immense, il n'a pas respecté la majorité relative du NFP et s'enfère dans des solutions boiteurses. Son départ est de plus en plus réclamé - tant de travailleur sont virés quand "leur travail ne donne pas satisfaction". Mais doit-on aller si vite ?
Je ne le pense pas. La gauche a une proposition depuis l'installaion de la dernière Législature de l'Assemblée nationale. Elle est en capacité de former une cohalition sur la base du programme du NFP. Le Président a essayé trois fois à droite. Il est tant qu'il fasse confiance aux capacités du Pays.
Il existe un modèle de société plus simple que l'actuel hérité de Napoléon qui ne produit pas de déficit "au grand dam" du système financier qui vit des dettes publiques.