2 oct. 2025

Alex Gemini

Alex, mon grand copain de lycée, a eu cette idée aussi géniale que saugrenue de discuter avec Gemini du modèle de société que je travaille depuis une dizaine d'années. J'ai reçu ses échanges avec l'IA de Google en même temps que j'abordais la rédaction de la discussion que doit soulever cet exercice d'ingénierie sociale et son éventuelle mise en oeuvre.

Exercice d'ingénierie sociale

La France va mal avec des inégalités extrêmes encore plutôt mieux corrigées qu'ailleurs, une économie sous perfusion d'aides publiques qui délégitime la propriété privée, marquée par des inégalités extrêmes (75% des salariés gagnent moins que le salaire moyen théorique) et une démocratie en berne.

Si les politiques menées depuis Giscard (dénigrement du service public et des fonctionnaires, glorification de l’individualisation des salaires, privatisations, fiscalisation de la sécurité sociale avec la création de la CSG, exonérations sociales, baisse des impôts, réformes des retraites, réformes du chômage, réforme du code du travail, exonérations fiscales, etc.) y sonles politiques menées depuis Giscard (dénigrement du service public et des fonctionnaires, glorification de l’individualisation des salaires, privatisations, fiscalisation de la sécurité sociale avec la CSG, exonérations sociales, baisse des impôts, réformes des retraites, réformes du chômage, réforme du code du travail, exonérations fiscales, etc.) y est pour beaucoup, l'absence de statut distinct de lui de la société d'actionnaires et l'appropriation par cette dernière de la cotisation économique versée par le colletif de travail sous le nom d'excédent brut d'exploitation.

L'épisode du rapport Cotis (Cotis, 2009) et l'étude interne de l'INSEE qui a suivi sa publication a établi que les salaires représentent les deux tiers du PIB en moyenne, mais que la plupart des entreprises les financent avec trois quart de leur valeur ajoutée. Il faut donc sortir le paiement des salaires de l'entreprise grâce à une cotisation des deux tiers sur leur valeur ajoutée. Les dividendes comme les primes doivent constituer des gratifications soumises à l'existence de benefices. Ces gratifications peuvent être distribuées de façon très inégalitaires contrairement aux salaires qui doivent rémunérer qualification et expérience au niveau de l'abondance fournie à chaque exercice par le travail.

Avec la distribution universelle des salaires proposée, seul le risque santé doit être couvert. Et c'est le poids des dépenses de santé dans le PIB qui définit le taux de cotisation santé collectée sur les salaires et les cotisations économiques.

La protection sociale et le fonctionnement des collectivités sociales doivent être sortis des dépenses de l'Etat. les dépenses de l'Etat doivent être couvertes par quatre types d'impôt :

  • l'impôt sur les salaires ;
  • l'impôt sur les gratifications ;
  • l'impôt sur les héritages et les dons ;
  • divers taxes à but politique (préservation de la santé, transition écologique, etc.).

Critiques d'Alex Gemini

Les critiques
Les critiques venant de gauche portent sur la question de l'abolition du capitalisme. C'est une question sur laquelle pèse totalement le poids de l'histoire. Mais quand on demande de la formaliser, les réponses ne sont pas très claires. C'est un premier point de discussion.

Quant aux critiques d'Alex Gemini, je retiens trois pistes de discussion :

  • le contexte international ;
  • les incitations des personnes et des entreprises ;
  • la faisabilité juridique et politique.

Merci Alex