27 mai 2025

Plans de licenciement : mise à jour de la carte de France CGT

La CGT a organisé le 27 mai 2025 une conférence de presse présentant la mise à jour de la carte de France des plans de licenciement recensés par la CGT. Retrouvez le dossier de presse et l'intervention de Sophie Binet.

« Je ne vais pas nationaliser ArcelorMittal, parce que ce serait dépenser des milliards d’euros », a répondu le chef de l’État face à la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet qui l’interrogeait, sur TF1 le 13 mai dernier, sur le plan de 630 suppressions de poste (pour un total de 1 100 sur un an) annoncée par le géant de l’acier. Une nouvelle mouture « du pognon de dingue » qu’il regrettait déjà en 2018 devoir dépenser dans la protection sociale, assortie d’un appel à de vagues « garanties de développement » et d’un renvoi vers l’Europe.

Or l’enjeu est stratégique (maintenir sur le territoire la production d’acier alors que les salariés redoutent le début d’un processus de délocalisation) comme écologique (avec la décarbonation et la limitation des importations) et au final ne coûte un « pognon de dingue » que quand on pense avec la calculette de la politique de l’offre (le groupe bénéficie d’aides publiques sans contrepartie) ou d’un actionnaire jusque-là si bien servi chez Mittal (13,2 milliards de dollars reversés entre 2021 et 2024)… contrairement aux salariés.

[Julia Hamlaoui, cheffe du service Humatinale]

Nationaliser ArcelorMittal ? C'est possible, et pas si compliqué que ça : L'article de l'Huma.