Invité de l’émission "Interdit d’interdire" animée par Frédéric Taddéi, Gaspard Koenig a débattu de la notion de travail avec Bernard Friot. Pour Bernard Friot, la valeur de l'activité humaine doit être reconnue par un salaire à la qualification entre 1700 et 5000 € à partir de l'âge de 18 ans jusqu'à la mort. Pour Gaspard Koenig, s'il manifeste un certain mérite de la personne qui le fait, le travail ne prend valeur que sur le marché qui le rémunère.
Le marché, pour Gaspard Koenig, évite l'évaluation de la qualification par une entité (commission, employeurs, pairs), dont tout le monde deviendrait dépendant. Dans ce cadre, le revenu universel, à finances publiques constantes, permet à la fois de lutter contre la pauvreté et de favoriser une autonomie dans les choix individuels - sortir de la subordination du salarié.
En toute mauvaise foi comme à l'accoutumée - vive la neutralité du média, Frédéric Taddéi présente le débat: "Au «salaire à vie» défendu par Bernard Friot, dont le financement est difficilement compréhensible et les objectifs égalitaires très contestables, Gaspard Koenig oppose le revenu universel de notre think-tank. Une proposition de réforme réaliste, à finances publiques constantes, et destinée à la fois à lutter contre la pauvreté et à favoriser une autonomie dans les choix individuels.".
Bernard Friot explique très bien que le salaire à vie est alimenté par la partie du PIB qui alimente les salaire, partie stabilisée aux deux tiers du PIB depuis le milieu des années 1980. Le salaire à vie est financé à masse salariale constante, mais aussi à fiscalité réduite du "pognon de dingue" qui doit être dépensé pour soulager la pauvreté.
Bernard Friot explique très bien que le salaire à vie est alimenté par la partie du PIB qui alimente les salaire, partie stabilisée aux deux tiers du PIB depuis le milieu des années 1980. Le salaire à vie est financé à masse salariale constante, mais aussi à fiscalité réduite du "pognon de dingue" qui doit être dépensé pour soulager la pauvreté.