A la suite du discours de Macron devant le congrès de Versailles, Médiapart titrait: "Pour Macron, le néolibéralisme est un socialisme". Mais pourquoi ce socialisme ne parvient-il pas à conforter l'égalité entre les citoyens et empêche l'expression de la fraternité, en particulier envers les migrants qui ont toujours apporté la diversité dont les sociétés humaines ont besoin?
Le 19ème siècle a été le siècle de la propriété privée des moyens de production, le 20ème celui de la propriété publique. Deux cents ans entre système esclavagiste et système totalitaire. Après la chute du mur qui protégeait le communisme réel de la perversion capitaliste, les possédants se sentent libérés du risque collectiviste et réforment l'Etat providence européen construit entre capitalisme et socialisme: la richesse d'une minorité explose et la pauvreté, la précarité et l'exclusion se répandent.
Trente ans après l'explosion du bloc soviétique, les socialistes ont essayé de raviver l'économie sociale et solidaire. Mais un salarié propriétaire sait se comporter comme n'importe quel propriétaire, même si le poids de la propriété des salariés sur la coopérative est moins lourde que celle de n'importe quelle société d'actionnaires sur l'entreprise. L'Economie sociale et solidaire reste toutefois trop marginale pour transformer la société.
Pourquoi le néolibéralisme ne peut être un socialisme?
"La politique sociale, a-t-il indiqué, ce n’est pas donner plus d’argent, mais c’est permettre à chacun de s’en sortir." Tout le monde pense qu'il faut donner à chacun de développer une vie dynamique qui contribue au progrès humain et assure sa vie et celle de sa famille. Mais il faut bien tenir compte d'un principe de réalité et admettre que les salariés sont placés dans une situation de subordination qui ne leur permet pas "de s'en sortir".
En 2006, Laurence Parisot, présidente du Medef de l'époque, lançait l'idée du licenciement par consentement mutuel pour favoriser la mobilité. Aujourd'hui, quand un salarié souhaite utiliser ce droit pour s'engager dans un notre métier, il doit se mettre en faute grave et obtenir un licenciement pour conserver ses droits au chômage. Quel hypocrisie!
Tout le monde depuis le néolithique sait bien qu'il ne faut pas tuer tous ses animaux ou manger toutes ses cultures pour assurer son avenir. Aujourd'hui, les collectifs de travail de chaque entreprise produisent la valeur ajoutée dont ils cèdent une partie, le profit, pour réparer les actifs, rembourser les avances des banques, etc. et produire un résultat utilisable pour conforter les ressources et rémunérer l'investissement des actionnaire et l'engagement des salariés. Le collectif de travail complète ce que n'apporte pas la société d'actionnaires.
Le néolibéralisme ignore l'apport en capital des collectifs de travail au bénéfice des seuls actionnaires. Il ne faut s'étonner qu'il soit incapable de concrétiser la devise républicaine: liberté, égalité, fraternité.
Trente ans après l'explosion du bloc soviétique, les socialistes ont essayé de raviver l'économie sociale et solidaire. Mais un salarié propriétaire sait se comporter comme n'importe quel propriétaire, même si le poids de la propriété des salariés sur la coopérative est moins lourde que celle de n'importe quelle société d'actionnaires sur l'entreprise. L'Economie sociale et solidaire reste toutefois trop marginale pour transformer la société.
Pourquoi le néolibéralisme ne peut être un socialisme?
"La politique sociale, a-t-il indiqué, ce n’est pas donner plus d’argent, mais c’est permettre à chacun de s’en sortir." Tout le monde pense qu'il faut donner à chacun de développer une vie dynamique qui contribue au progrès humain et assure sa vie et celle de sa famille. Mais il faut bien tenir compte d'un principe de réalité et admettre que les salariés sont placés dans une situation de subordination qui ne leur permet pas "de s'en sortir".
En 2006, Laurence Parisot, présidente du Medef de l'époque, lançait l'idée du licenciement par consentement mutuel pour favoriser la mobilité. Aujourd'hui, quand un salarié souhaite utiliser ce droit pour s'engager dans un notre métier, il doit se mettre en faute grave et obtenir un licenciement pour conserver ses droits au chômage. Quel hypocrisie!
Tout le monde depuis le néolithique sait bien qu'il ne faut pas tuer tous ses animaux ou manger toutes ses cultures pour assurer son avenir. Aujourd'hui, les collectifs de travail de chaque entreprise produisent la valeur ajoutée dont ils cèdent une partie, le profit, pour réparer les actifs, rembourser les avances des banques, etc. et produire un résultat utilisable pour conforter les ressources et rémunérer l'investissement des actionnaire et l'engagement des salariés. Le collectif de travail complète ce que n'apporte pas la société d'actionnaires.
Le néolibéralisme ignore l'apport en capital des collectifs de travail au bénéfice des seuls actionnaires. Il ne faut s'étonner qu'il soit incapable de concrétiser la devise républicaine: liberté, égalité, fraternité.