5 sept. 2016

Macron

La mort des partis, la sclérose des partis, les faux-semblants des primaires, le cynisme du personnel politique, les alliances contre nature qui paralysent le système, etc. les raisons déclarées de la démission de Macron raisonne à l’oreille des citoyens. Mais la fin des idéologies est le cavalier qui rend son initiative insupportable. La réalité du réel de la « gauche du réel » n’a pas plus de consistance que le progressisme de la droite progressiste et libérale (le centre).

Les actionnaires (associés dans la société des actionnaires) ne fournissent qu'un tiers des ressources de l'entreprise en moyenne en France, le reste vient des emprunts remboursés par le travail.

L'entreprise n'est qu'un environnement organique de la société des actionnaires.
Le droit les considère pourtant propriétaires du profit de chaque exercice, si bien que la mise en réserve du résultat est soumise à leur bon vouloir. Et l’innovation financière de la fin du 20ème siècle les pousse à comparer le rendement à ceux des opportunités auxquelles la finance leur donne accès.

L’entreprise n’est pas un bien commun et les efforts du travail à la conforter peuvent être réduits à néants à la volonté de la société des actionnaires dont les intérêts constituent le centre de la mission du PDG.

Les propositions de la gauche du réel comme celles du vieux centre sont construites sur le sur-dimensionnement de la contribution du capital dans les ressources de l’entreprise et du détournement du résultat qui en résulte.

La « gauche du réel » n’est pas plus progressiste que le vieux centre. Jamais il ne contribuera à mettre en place un système économique et social qui sécurise le développement de l'entreprise et le salaire à vie de chacun.

Donner une identité juridique à l'entreprise qui l'émancipe de la société des actionnaires
pour sécuriser le développement de l'entreprise et garantir le salaire à vie de chacun.

Macron ne propose rien de neuf.