Très bonne analyse du journal Libération à propos de la prestation télévisuelle de Nicolas Hulot. Le démissionnaire du gouvernement Macron a martelé les mots "solidarité" et "rassemblement", cherchant à réconcilier écologie et social. Résoudre les problèmes de fin de mois est la condition nécessaire du rassemblement susceptible de résoudre les problèmes de fin du monde.
France Info retient sept grands moments de l'émission:
- Sur sa démission : "aucun regret" mais "une tristesse";
- Sur la taxe carbone : "Il faut un accompagnement social digne de ce nom";
- Sur les "gilets jaunes" : "une crise évitable";
- A un "gilet jaune" : "Ne mettez pas tout sur le dos de l'écologie";
- Contre l'essor du populisme : il prône la solidarité;
- Sur Emmanuel Macron : "On n'avait pas le même diagnostic sur l'état de la planète";
- Sur la présidentielle de 2022 : il n’y pense "pas une seconde".
Pour l'instant, Nicolas Hulot ne parle que de solidarité, mais la porte comme nécessaire pour relever le défi lancé à l'Humanité par le réchauffement climatique. Place publique est sur la même longueur d'onde.
Je pense que la solidarité à mettre en place n'a rien à voir avec les politiques imaginées jusqu'à présent et qu'une réforme systémique du système économique est nécessaire pour rassembler - les mécanismes fiscaux sont trop illisibles pour rassembler au niveau suffisant pour résoudre les problèmes de fin du monde (fin de l'Humanité en fait).
Après 25 ans d'adhésion au parti socialiste, j'ai démissionné en 2012 quand "Un Monde d'Avance" a suivi Benoît Hamon dans le gouvernement Hollande. Aujourd'hui, j'hésite à rejoindre Génération.s ou Alternative Pour Un Programme Républicain, Écologiste & Socialiste, Le premier présente l'intérêt de participer à Place publique qui semble aller du PS au PCF, le second étant plus proche de l'héritage de Jean Poperen et de sa recherche d'un contrat social fondant la solidarité nécessaire à la réponse au grand défi de la disparition de l'Humanité. En attendant, je participe aux événements de Place Publique et de La France Insoumise.
- faire du travail (la source de la richesse de l'Humanité) représenté par le collectif de travail une partie constituante de l'entreprise dans laquelle le travail est investi et donc donner un statut à l'entreprise distinct de celui de la société d'actionnaire;
- faire du salaire (2/3 de la valeur ajoutée) la rémunération de l'obligation de moyens offert par les citoyens;
- faire du profit l'investissement comme à la société d'actionnaires et au collectif de travail selon leurs contributions aux ressources de l'entreprise;
- faire des dividendes et des primes la rémunération de l'obligation de résultat des contributeurs;
- assurer le développement interne de l'entreprise grâce à la mise en ressources d'un tiers des bénéfices de chaque exercice.
L'avenir de l'Humanité vaut bien des efforts.