3 mars 2017

Produire et partager la richesse

La campagne des primaires de la "Belle Alliance Populaire" a popularisé le revenu de base universel porté par Benoît HAMON. Son élection montre le succès de cette proposition auprès des électeurs à cette primaire. Mais sa réalisation se heurte à un alourdissement de la fiscalité qui risque de ne pas être accepté.

Au nom de la compétitivité, des exonérations de cotisation patronale ont alimenté une fiscalisation qui détruit l’intérêt de la cotisation. Ce qui n’est pas payé par l’entreprise, l’est par l’impôt, majoritairement par les salariés sur leur salaire net ; en fait, « la compétitivité » est financée par les salariés qui gagnent suffisamment pour payer beaucoup d’impôt, mais insuffisamment pour défiscaliser. Le capital ne contribue plus que formellement dans la fiscalisation et se rembourse de la CSG avec l’économie faite avec les exonérations – le solde est fortement à son avantage.


Le capitalisme n’est pas le marché des produits et services, mais celui des entreprises et il a bien montré sa capacité à confisquer finance et pouvoir dès le 19ème siècle.
Le 20ème siècle a montré que le socialisme avait bien la même capacité de confiscation.
Pour un 21ème siècle capable de produire et partager la richesse, expertisons ce qu’il est possible de faire pour réformer le réel dans une République qui proclame : Liberté, Égalité et Fraternité.