La dette ! Ils n'ont plus que ça à la bouche ces politiques qui en ont été les artisans ! Les Macrons, les Le Maire et autres Bayrou qui les ont accompagné ! Mais faire tomber la fièvre n'a jamais guéri personne ! Demandons-nous ce qui a produit cette dette publique au lieu de s'en remettre aux égoïstes supposés travailler à faire "gagner la France" (la droite et la gauche "socio") ou aux inconséquents de l'extrême droite sous leurs habits "socio". Et si on traitait les vrais problèmes ?
Dans son message du 31 décembre, Emmanuel Macron a fait un grand appel à l'unité.
Les Français ne peuvent s'unir quand ils laissent la moitié d'entre eux survivre avec moins de 2 000 € par mois ! Les Français ne peuvent s'unir quand ils laissent à la moitié des entreprises un taux de marge d'exploitation de moins d'un quart.
Les Français ne peuvent s'unir quand l'Etat fournit la moitié de la formation brute de capital fixe entreprise en "aides aux entreprises". Les Français ne peuvent s'unir alors que la grande majorité qui travaille se laisse déposséder de ce qu'elle laisse à l'entreprise qui les emploie sans aucun droit de regard.
La dette n'est pas le problème, elle est la mesure de deux problèmes : la répartition primaire de la richesse créée par le pays et le caractère autocratique de l'appareil de production.
Une répartition vertueuse de la richesse créée…
En moyenne, rien ne change. Depuis le milieu des années 1980, la France répartit la richesse qu'elle crée au deux-tiers en salaires et un-tiers en marge d'exploitation, le partage vertueux selon Lorenzi et Villemeur.
Mais lorsqu'on regarde cette répartition au travers de sa distribution entre les agents, on se rend compte que la société française n'a rien d'un pays uni par la communauté de traitement de ses membres : la moitié de ses citoyens gagne moins de 2 000 € jugé comme minimum de revenu par les repères revendicatifs de la CGT et plus de la moitié des entreprises retire un taux de marge d'exploitation de moins d'un quart de leur valeur ajoutée (Les entreprises en France en 2023).
Depuis le milieu des années 1980, les pouvoirs ont répondu à ces deux problèmes en multipliant les mesures de solidarité envers les personnes et les aides aux entreprises dans une démarche d'étatisation excessive alimentée par une explosion des déficits publics.
et une démocratie équitable dans l'appareil de production…
C'est le collectif de travail qui produit la valeur ajoutée, donc la marge dont bénéficie l'entreprise pour rembourser ses dettes, conforter et développer l'outil de production, amplifier ses ressources et produire le bénéfice suffisant pour gratifier ses acteurs (dividendes et primes).
Le collectif de travail n'est pas reconnu comme une partie constituante de l'entreprise. Il doit participer à la conduite de l'entreprise à la mesure de sa contribution aux fonds propres. L'entreprise doit disposer d'un statut distinct de celui de la société d'actionnaires qui mette en place un gouvernement conjoint société d'actionnaires - collectif de travail en rapport avec leur contribution réciproque aux fonds propres.
permet de financer santé et puissance publique…
Avec un salaire à vie rémunérant qualification et expérience de chaque citoyen adulte, seule la santé doit être sécurisée par une cotisation universelle sur le PIB au niveau des dépenses comme pour les dépenses de l'Etat et des collectivités locales sans solliciter les entreprises auxquelles aucun impôt n'est imposé.
sans dette !
Messieurs du Gouvernement, comment comptez-vous supprimer les déficits ? |