Les imaginaires communistes de la prise révolutionnaire de l'Etat et de la grève générale sont incapable de transformer la société, pas plus que le compromis social-démocrate du cheminement graduel. Si le compromis socio-démocrate garde une bonne presse, le mot "communisme" peine à produire de l'adhésion.
"Communisme" est le mot de la proposition d'une transformation globale de la société (Lordon). Le rapport de force nécessaire à cette transformation ne peut être fondé que sur la souveraineté du travail (Friot). Fondamentalement, le communisme pose la question démocratique et y répond en faisant en sorte que ce soit le plus grand nombre qui décide (Quashie-Vauclin).