Les gilets jaunes sont un symptôme. Soutenus par 80% des Français, les gilets jaunes ne pourrons jamais obtenir l'adhésion à la violence condamnée par 80% des Français. Seuls les CSPplus condamnent le mouvement. Les mesures de suspension de la mise en place des taxes et des augmentations de tarifs ne résolvent rien. La situation est dangereuse.
La moitié des entreprises françaises versent plus de 73% de leur valeur ajoutée en salaires, alors que 25% versent moins de 44%. La moitié des Français gagnent moins de 1800€ mensuel net. Le groupe d’experts sur l’évolution du climat alerte les Etats des lourdes conséquences d’une augmentation des températures au-delà de 1,5 °C, alors que la plupart des pays ne respectent pas leur engagement de la COP21. Economique, social et écologique, le tournant du développement durable n'a jamais été pris.
Au nom du développement économique, les politiques menées depuis trente ans ont abîmé la société française et plongé l'Humanité à sa perte. La fin de mois ou la fin du monde, est-ce vraiment l'enjeu?
Chacun se recroqueville sur soi. Le droit fondamental Humain de migration est bafoué. Les religions ramènent les chaines de leurs règles divines et imposent un patriarcat ancestrale. C'est la guerre de tous contre tous, la folie identitaire. Il faut en sortir, mais ce qui a été fait est irréversible. Une réforme systémique est nécessaire.
Macron pensait débloquer la situation avec sa "révolution". Il n'a fait qu'exaspéré les tensions sociales, les ressentiments, la colère. Il a contribué à mettre en avant la tentation identitaire dont il ne peut être le rempart, la faction nationaliste et raciste des gilets jaunes est là pour le montrer. Sa stratégie d'être le rempart "progressiste" de l'Europe contre le populisme est au mieux une erreur d'appréciation, au pire un leurre à modéré.
A gauche, à part l'invention du revenu universel malheureusement bâtie sur une redistribution fiscale de plus en plus opaque et rejetée, comme les propositions des verts qui s'accommodent très bien des lois du marché, tous les mouvements et partis militent pour une restauration difficilement mobilisante.
Et si on lançait un appel d'offres aux partis politiques pour le programme suivant:
Quel parti peut porter cet appel?
Au nom du développement économique, les politiques menées depuis trente ans ont abîmé la société française et plongé l'Humanité à sa perte. La fin de mois ou la fin du monde, est-ce vraiment l'enjeu?
Chacun se recroqueville sur soi. Le droit fondamental Humain de migration est bafoué. Les religions ramènent les chaines de leurs règles divines et imposent un patriarcat ancestrale. C'est la guerre de tous contre tous, la folie identitaire. Il faut en sortir, mais ce qui a été fait est irréversible. Une réforme systémique est nécessaire.
Macron pensait débloquer la situation avec sa "révolution". Il n'a fait qu'exaspéré les tensions sociales, les ressentiments, la colère. Il a contribué à mettre en avant la tentation identitaire dont il ne peut être le rempart, la faction nationaliste et raciste des gilets jaunes est là pour le montrer. Sa stratégie d'être le rempart "progressiste" de l'Europe contre le populisme est au mieux une erreur d'appréciation, au pire un leurre à modéré.
A gauche, à part l'invention du revenu universel malheureusement bâtie sur une redistribution fiscale de plus en plus opaque et rejetée, comme les propositions des verts qui s'accommodent très bien des lois du marché, tous les mouvements et partis militent pour une restauration difficilement mobilisante.
Et si on lançait un appel d'offres aux partis politiques pour le programme suivant:
- augmenter les revenus de 98% des Français au dessus de 1800€ mensuel brut;
Utiliser la part du PIB distribuée en salaires pour assurer 1800€ mensuel brut de revenu universel à chaque adulte, 500€ d'allocation brute pour chaque enfant, 75% du dernier salaire comme pension à partir de 60 ans, un total "revenu universel + salaire" de revenu mensuel brut à chaque adulte en formation ou en emploi.
Instituer une caisse de distribution administrée par les acteurs sociaux (1/3 collège employeurs, 2/3 collèges salariés) élus, les résultats de l'élections constituant représentativité des organisations. - augmenter la compétitivité de la moitié des entreprises;
Imposer la cotisation à la caisse de distribution des 2/3 de la valeur ajoutée à la place du paiement des salaires qui représentent plus de 73% de la valeur ajoutée pour la moitié des entreprises. - reconnaître la contribution du travail aux ressources de l'entreprise;
Créer un statut de l'entreprise distinct de celui de la société d'actionnaires. Le collectif de travail apporte le profit qui permet, entre autre, de réparer les actifs (amortissements) et de rembourser les crédits accordés par les banques à l'entreprise. En moyenne en France, c'est deux fois ce qu'apportent les sociétés d'actionnaires. - encourager la qualification et le travail en emploi;
Rémunérer la qualification en cinq niveaux séparés de 20% du précédant dès l'âge de 18 ans et faciliter la formation initiale et continue, ainsi que la reconnaissance des acquis de l'expérience.
Mettre en place des carrières qui doublent le salaire initiale et commutent à la voie de la qualification courante de 18 à 60 ans. - sécuriser l'indépendance de l'entreprise;
Limiter la propriété de la société d'actionnaires au capital social.
Instituer une propriété d'usage du collectif de travail sur le reste des ressources.
Séparer les fonctions de Président (représentant des intérêts de la société d'actionnaires) et de Directeur Générale (responsable du projet d'entreprise).
Instituer un conseil d'entreprise présidé par le Directeur Général constitué de l'équipe de direction (1/3 des voix), des représentants de la société d'actionnaires (1/3 des voies) et des représentants des salariés élus sur listes syndicales (1/3 des voies). - gratifier l'engagement sur le résultat produit par chaque exercice;
Partager le résultat des exercices en trois: un tiers en mise en ressources, un tiers en distribution de dividende à chaque actionnaire selon leur porte-feuille d'actions et un tiers en primes rémunérant les fonctions et l'engagement des salariés selon le management, cette distribution peut être très inégalitaire. - supprimer toute possibilité de déficit social;
Instituer une cotisation couvrant toutes les dépenses de santé (12% du PIB) sur tous les revenus (revenu universel, salaires, pensions et allocations enfant), ainsi que sur les profits de chaque entreprise. - supprimer toute possibilité de déficit public;Instituer un impôt progressif sur les revenus de tout adulte prenant en compte les revenus universels, les salaires, les pensions, les primes, les allocations enfant, les dividendes et les primes et un impôt sur les mises en ressources. Les paramètres des impôts sont fixés par le Parlement sur proposition du ministre.
- Assurer la présence des services publics dans tous les lieux de vie;
Instituer des commissions d'expression des besoins de services publics dans tous les lieux de vie.
Responsabiliser les préfets sur la réponse donnée à ces expressions. - développer la transition écologique;
Utiliser des crédits de la BCE ou de la banque de France aux conditions qui avaient cours avant la "loi Pompidou, Giscard, Rothschild" votée en 1973" pour financer la transition écologique. - porter ces réformes auprès de nos partenaires européens;
Instituer le nouveau modèle de la société européenne.
Quel parti peut porter cet appel?