Après le succès de son sondage sur le travail, la CFDT interroge les salariés sur la retraite. C'est une population très intégrée dans le travail qui prend ou envisage sa retraite avec bonheur, mais n'ont pas de confiance en l'avenir du système.
Si le système de retraite profite à tout le monde...
... et devant perdre de son efficacité dans vingt ans, l'allongement de la durée de vie n'en étant la cause pour une majorité (54%).
La retraite est très largement reconnu comme objet de solidarité côté dépenses...
... comme côté recettes.
Quant à la connaissance de leur contribution au système, la perception des salariés est faussée par la connaissance de la réalité de leur salaire et l'erreur dans laquelle les conforte leur bulletin de paie.
"Elle varie entre 23% et 27% en fonction de votre salaire et de votre catégorie de personnel, dont 14% à 16% est à la charge de votre employeur." (information CFDT)
On comprend comment les employeurs se sont emparés d'une partie du salaire en tenant à individualiser une "cotisation patronale" dans la contribution des salariés aux dépenses collectives de la sécurité sociale. La masse salariale comprend pourtant bien le net et les cotisations dites salariales et patronales. Les réponses montrent qu'en majorité les salariés ont accepté cette usurpation et qu'ils connaissent leur contribution affichée sur leur bulletin de paie, mais pas leur salaire réel.
C'est la confiance dans la pérennité du système de sécurité sociale qui est entamée par la succession de "réformes" depuis le début des années 1990.
On comprend comment les employeurs se sont emparés d'une partie du salaire en tenant à individualiser une "cotisation patronale" dans la contribution des salariés aux dépenses collectives de la sécurité sociale. La masse salariale comprend pourtant bien le net et les cotisations dites salariales et patronales. Les réponses montrent qu'en majorité les salariés ont accepté cette usurpation et qu'ils connaissent leur contribution affichée sur leur bulletin de paie, mais pas leur salaire réel.
C'est la confiance dans la pérennité du système de sécurité sociale qui est entamée par la succession de "réformes" depuis le début des années 1990.
C'est le système de sécurité sociale et le principe de la cotisation qu'il faut travailler. Ce concentrer sur le seul système de retraite, c'est partir perdant. Et les syndicats sont les acteurs attendus sur le sujets par 62% des répondants.