26 oct. 2017

Deux stratégies syndicales, chacun doit choisir

La difficulté pour les organisations syndicales de trouver des candidats aux élections professionnelles révèle la difficulté de mettre en action les salariés, leur participation au vote ne manifeste pas de forte différence avec la participation des citoyens aux élections politiques. Deux syndicalismes sont proposés aux salariés: celui de la CFDT et celui de la CGT.

En France, le syndicalisme est éclaté. Cette particularité européenne a fait l'objet de nombreux débats dans les années 1990. Cette particularité ne constitue pas un handicap pour les salariés, la protection sociale mise en place en France s'est montrée plus efficace dans la protection contre la crise de 2008 que les pays où le syndicalisme était unifié.

Dans son apparence très éclatée, le syndicalisme français tourne tout de même autour de deux pôles. Ce noyau syndical s'est magnifiquement exprimé au sein du comité d'établissement d'Orange Ouest:
  • CFDT - "Les élu.es CFDT, dans toutes les instances, resteront des actrices/acteurs de l'articulation entre l'économique et le social..."
  • CGT - "Le syndicalisme CGT ne se limite pas à la contestation. L’Ugict-Cgt, dans le cadre de la première résolution de son dernier congrès, travaille à un nouveau statut de l’entreprise distinct de la société d’actionnaires."
Les deux syndicalismes affirment la nécessité d'étendre leur champ d'action à l'économique, mais lorsque la CFDT se limite à l'articulation entre l'économique et le social, la CGT revendique l'intervention du collectif de travail sur l'économique au niveau de sa contribution aux ressources de l'entreprise.

Les salariés doivent se positionner sur leur syndicalisme en connaissant cette différence essentielle.