La conférence sociale fait l'objet de l'éditorial de Pierre Cavret dans l'édition du 8 juillet de Ouest-France (Cavret, 2014).
Le Medef gagne son chantage à la participation. La CGT et FO s'illustrent dans une politique de la chaise vide. Pourquoi? La CGT serait en proie à de graves tensions internes et FO se noierait dans un inutile dogmatisme à l'opposé de la position progressiste de la CFDT qui avale bien des couleuvres.
L'échec de la troisième conférence sociale tiendrait à l'entrée dans une phase de réforme sans consensus. Bien sûr, le seul consensus admis vise à réaliser les "réformes" de nos "voisins européens" de la baisse des "charges", du soutien public aux "entrepreneurs", de la précarisation de l'emploi, du salaire déchargé, du low cost... et espérer que la France "tire son épingle du jeu dans un monde en pleine mutation".
Finalement, il faudrait, pour avoir une chance de jouer dans la cour des grands, approfondir la politique menée tout au long des trente dernières années qui nous a conduit là où nous en sommes.
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Cavret, P. (2014). Le dialogue mis à rude épreuve. Ouest-France, 1