Depuis une quarantaine d'années, la répartition salaires-profits est stable à 2/3-1/3. Cela signifie que le PIB produit chaque année en France est utilisé aux deux tiers par les salariés pour leur besoin propre et au tiers en profits rembourser les dettes, pour conforter et développer les entreprises et pour gratifier les propriétaires (dividendes) et les salariés (primes).
Mais la fixation des salaires et des gratifications, bien que contrôlé par le code du travail, est à la main de la société d'actionnaires, comme l'usage des profits et la distribution des gratifications. Bien que le collectif de travail produise la valeur ajoutée, il n'en dispose pas le plein usage. Là réside l'exploitation du travail.