25 juil. 2024

Santé, état des lieux

La médecine libérale, pour garantir un revenu maximum au médecin, a obtenu la mise en place d'un numerus clausus en 1971 qui a limité le nombre de médecins pendant pendant des décennies. Ce numerus clausus n'a été supprimé qu'en 2020 à cause du désastre des déserts médicaux.

Sous la pression du tournant néolibéral de la fin du 20ème siècle, l'hôpital public est géré comme une entreprise devant maximiser ses gains et compresser ses dépenses : 2004, mise en place de la tarification à l'activité (T2A) ; 2009, loi Hôpital, Patients, Santé et Territoire (GHT) qui réorganise l'offre avec le privé !

En 2019, juste avant la pandémie du Covid, des grèves d'une ampleur et d'une durée inédites se sont multipliées aux urgences qui souffrent de l'incapacité de la médecine de ville à répondre aux besoins de la population. Des solutions existent pourtant, la CGT ouvre le dossier : la vie ouvrière #10.

10 juil. 2024

Condate - Baromètre 2024

Exercice d'ingénierie sociale

Les hypothèses proposées dans le livre « éradiquer la pauvreté » et utilisées dans ce baromètre montrent que la France produit assez de richesse pour offrir à chaque habitant du pays un salaire compris entre 2 098,00 € et 6 235,63 €, pour financer les dépenses de santé et de l'État, pour diminuer la dette publique et pour garantir des taux de marge d’un tiers de la valeur ajoutée à chaque entreprise.

La « voie française » tracée par Bruno Le Maire n’est pas la mienne. "Nous devons remplacer l’État-providence par l’État protecteur" dit-il dans son interview au Journal du dimanche du 17 mars 2024. Voyant arriver un déficit de 5,5% du PIB dans les comptes publics, Monsieur Le Maire veut imposer un budget d’austérité privant les citoyens des droits dont ils disposent. L’État providence serait une "machine à empiler de nouvelles dépenses publiques, sans examen de leur pertinence ni de leur efficacité."