Le poids des élections présidentielles est trop lourd sur les politiques sociales, économiques, sécuritaires, etc. Aucune équipe politique n’arrive à dépasser un cinquième d’audience et le président élu n’emporte l’adhésion que d’un cinquième seulement des votants.
La proposition d’Assemblée constituante apparue dans les débats des présidentielles est intéressante. Pour limiter le pouvoir du président de la République il est peut-être temps d’éclater ses compétences et réserver la portée des missions du président de la République à la Diplomatie et la Défense. Le pouvoir doit être l’émanation du Parlement :
- L’Assemblée nationale dont les membres sont élus au suffrage universel direct.
Pour éviter les travers de la 4ème République, les sièges seraient répartis comme suit : un tiers des sièges à la liste ayant reçu le plus de suffrages, le reste des sièges répartis à la proportionnelle.
Pour éviter la professionnalisation du personnel politique, les élus des listes seraient tirés au hasard et non plus dans l’ordre d’inscription dans la liste.
- Le Sénat dont les membres sont élus par circonscription.
Pour éviter le travers de retraite dorée d’un personnel politique professionnalisé, le suffrage serait universel direct.
- Le Conseil économique, social et environnemental dont les membres constituent la représentation socio-professionnelle nationale qui rend des avis sur saisine du gouvernement ou sur auto-saisine.
Les élus et mandatés auraient les moyens d’assurer leur mission grâce à un budget adéquat, mais ne toucherait aucun salaire supplémentaire au salaire que touche tout citoyen en fonction de sa qualification et de son expérience.