8 mai 2020

Comprendre la valeur économique de son travail (révision 1)

Comprendre la valeur économique de son travail (révision 1)
La précédente version avait repris les chiffres de la sécurité sociale pour tous les risques qu'elle couvre. Avec la répartition proposée dans cette contribution d'un salaire à vie de la valeur ajoutée (100% du PIB), le risque de chômage et le risque de vieillesse n'existe plus, seul le risque pesant sur la santé doit être couvert.

En 2018, les dépenses de santé ont représenté 12% du PIB, la cotisation de sécurité sociale doit donc être réduite à 12% sur le salaire complet brut, celui qui alimente à la fois l'investissement dans les actifs qui permettent le travail et la couverture santé.

Les salaires savent investir mieux que le capital social des actionnaires, sans que des débats sur la distribution de primes et dividendes soient interdits au sein du conseil d'entreprise, l'organe de décision d'une entreprise fondée sur un statut juridique distinct le la société d'actionnaires qui reconnaisse la contribution aux ressources du collectif de travail.

Personnellement, bachelier à 18 ans, titulaire d'une licence à 21 ans, après une carrière plus que complète (18 à 63 ans), ingénieur DPE à 37 ans, ergonome (master 2 à 54 ans) j'aurais eu le parcours salarial suivant :
Mon salaire et ma contribution à la sécurité sociale et à l'entreprise tout au long de ma carrière
Il apparaît bien que la santé a un coût marginal par rapport à la richesse créée et que la capacité d'investissement des salariés est importante.

Un prochain article abordera la question des primes et des dividendes pour gratifier les premiers de cordée...