Rome institutionnalise l’église chrétienne qui propage une totale indifférence à l’égard des institutions sociales durant toute la première partie du moyen âge avant de devoir s’engager pour répondre aux besoins du développement économique.
L’empire romain a entraîné l’économie marchande dans sa chute. Les invasions barbares, bien vite acquises à la foi chrétienne, ont remplacé les échanges ouverts aux plus lointaines contrées par une vie autarcique au sein des domaines féodaux.
Saint Augustin (354-430 après JC) défend l’idée qu’il ne faut pas s’intéresser au monde terrestre condamné par le péché originel et qu’il faut donc se soumettre aux institutions telles qu’elles sont, y compris l’esclavage. Les grands seigneurs féodaux gouvernent leur domaine comme leur force le leur permet.
Saint Augustin (354-430 après JC) défend l’idée qu’il ne faut pas s’intéresser au monde terrestre condamné par le péché originel et qu’il faut donc se soumettre aux institutions telles qu’elles sont, y compris l’esclavage. Les grands seigneurs féodaux gouvernent leur domaine comme leur force le leur permet.
Au début du deuxième millénaire, avec le renforcement du pouvoir royal, le nouvel essor de la production marchande, du commerce, de la finance et des villes, l’économie se développe grâce au poids pris par la monnaie et la banque. Saint Thomas d’Aquin (1225-1274 après JC) définit les conditions économiques et sociales d’une vie vertueuse qui permette d’accepter le prêt à intérêt jusque-là interdit par l’Église. Le prêteur doit supporter une réelle privation.
La propriété privée est jugée plus efficace que la propriété publique, les hommes n’étant pas parfaits. Mais les propriétaires doivent faire preuve de générosité envers les pauvres. Le profit commercial est autorisé si le gain ne sert pas à l’enrichissement sans limite. Le prix de vente doit couvrir le coût et le gain modéré pour subvenir aux besoins familiaux et pour secourir les pauvres.
Il faudra attendre la Renaissance pour que la morale quitte les réflexions économiques.