tag:blogger.com,1999:blog-65739127722908294412024-03-16T18:56:00.058+01:00CondatePatrick SOULIERhttp://www.blogger.com/profile/00077715993912877505noreply@blogger.comBlogger467125tag:blogger.com,1999:blog-6573912772290829441.post-408585214347475602024-03-16T18:27:00.001+01:002024-03-16T18:27:15.613+01:00Europe Etats-Unis : l’écart se creuse.<p style="text-align: justify;">Pourquoi les performances de l’économie européenne qui, dans les années 1960 à 1980, tendaient à rattraper celles des Etats-Unis, décrochent-elles depuis quinze ans ? Revue de détail.<br />[<a href="https://www.lemonde.fr/" target="_blank">Le Monde</a> - <a href="https://asset.lemde.fr/newsletters/debatsEco/2024-03-16-bo068ltwb.html" target="_blank">Les débats éco du samedi 16 mars 2024</a>]<span></span></p><a name='more'></a><p></p><p style="text-align: justify;"><a href="https://infos.lemonde.fr/optiext/optiextension.dll?ID=hLKhHw8Otbaiv22_VnA3agZ2XXpUj3pKmCxxGmbM9SH3atL3UQPFoSpgG1nq8GAK6u4JWq_jA0DqDmSfuiAzXOYStRDzmUo3mb1SkuhM" target="_blank">« L’Union européenne a atteint ou dépassé le niveau d’ouverture observé à l’intérieur des Etats-Unis »</a>, constate l’économiste Marta Santamaria Monturiol. Elle explique que, de façon inattendue, les échanges entre Etats membres de l’Union européenne sont plus aisés qu’entre Etats fédérés américains, sauf sur le marché du travail.</p><p style="text-align: justify;">Selon l’économiste belge Reinhilde Veugelers, <a href="https://infos.lemonde.fr/optiext/optiextension.dll?ID=hLKhGd7M2UYV0Ig755o%2BIl5shqfYzNm7Jvp9Zd6FWnob1wBxV21duFjocXGQsAmpprjbRQg9lNlZ5Dcfe_Ou2MVwKgbINkXG0HESySNx" target="_blank">« la comparaison entre les systèmes d’innovation européen et américain n’est guère encourageante pour l’Europe »</a>. Elle décrit la dégradation des positions européennes dans l’innovation technologique des secteurs du numérique et de la santé, face aux Etats-Unis mais aussi à la Chine.</p><p style="text-align: justify;"><a href="https://infos.lemonde.fr/optiext/optiextension.dll?ID=hLKhGlI8UQJyXY6q2lNL7lD9mDTRoHlea2GN_pa7pW3ZrBDxVzA5EZqyJQAd0dcQjTuwJfhMrXLCrVEsOV20WOJB_Jd1ke3peYx8szNO" target="_blank">« L’idée selon laquelle les performances économiques de l’Europe seraient inférieures à celles des Etats-Unis est erronée »</a>, affirme l’économiste Zsolt Darvas. Il met en garde contre les biais statistiques qui orientent le discours sur un « décrochage » européen.</p><p style="text-align: justify;"><a href="https://infos.lemonde.fr/optiext/optiextension.dll?ID=hLKhL4uc2AalMUWpNHEVu80ko_u60VziPMUyJcTdjKY6omNxUNZSDZeAUWEI1YoXfH79u80wE6VDziPMq5yUN0Tq9nR05zAShiOpSbh_" target="_blank">« L’immigration participe à la vitalité de l’économie américaine »</a>, montre l’économiste Hillel Rapoport. Derrière l’apparence d’une même hostilité aux migrants, leur apport à l’économie américaine est bien plus important qu’il ne l’est en Europe, faute d’une politique adéquate.</p><p style="text-align: justify;"><a href="https://infos.lemonde.fr/optiext/optiextension.dll?ID=hLKhKrQLQwnBqzO9jG91Rsh1%2BFlIWbskPErMEsXaUHa%2BjhnxUMmou6cZK5xOX2xgEt0OHWSge96yelqF5R0i%2BLpm6yk1epltkbePf0Np" target="_blank">« Les écarts de performance entre des pays appliquant les mêmes règles européennes sont la preuve que ce ne sont pas ces règles qui sont en cause »,</a> estime l’ancien haut fonctionnaire européen Bruno Alomar. D’après lui, le décrochage de l’Europe vis-à-vis des Etats-Unis est l’effet des politiques économiques nationales plutôt que communautaires.</p>Patrick SOULIERhttp://www.blogger.com/profile/00077715993912877505noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6573912772290829441.post-2308239801237555902024-03-16T11:56:00.002+01:002024-03-16T11:56:24.795+01:00La guerre sociale est déclarée.<p style="text-align: center;"><iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/2U-WoLQq0p8?si=i919jIgHPeL7pXNr" title="YouTube video player" width="560"></iframe></p><p style="text-align: center;"><a href="https://www.youtube.com/@humanitefr" target="_blank">L'Humanité</a> - <a href="https://www.youtube.com/watch?v=2U-WoLQq0p8" target="_blank">La guerre sociale est déclarée</a></p>Patrick SOULIERhttp://www.blogger.com/profile/00077715993912877505noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6573912772290829441.post-67307343063569869362024-03-15T18:47:00.001+01:002024-03-16T18:55:14.968+01:00La question du travail<p style="text-align: center;"><iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/O57WwbtoqN0?si=MCqIa3r71yzO_35e" title="YouTube video player" width="560"></iframe></p><p style="text-align: center;"><a href="https://www.mediapart.fr/" target="_blank">Médiapart</a> - <a href="https://www.mediapart.fr/studio/videos/emissions/l-air-libre" target="_blank">A l'air libre</a><br /><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Magnette" target="_blank">Paul Magnette</a> - <a href="https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/150324/paul-magnette-la-question-du-travail-n-est-pas-suffisamment-au-coeur-des-agendas-politiques" target="_blank">La question du travail n’est pas suffisamment au cœur des agendas politiques</a></p><p style="text-align: justify;"><br /></p>Patrick SOULIERhttp://www.blogger.com/profile/00077715993912877505noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6573912772290829441.post-37034827823476157602024-03-10T18:18:00.005+01:002024-03-10T18:21:33.125+01:00Des emplois plus attractifs<p style="text-align: justify;">Confrontés aux pénuries de main-d’œuvre et aux crises de vocation, les employeurs publics comme privés doivent penser à nouveaux frais les organisations de travail.<br />[<a href="https://www.lemonde.fr/" target="_blank">Le Monde</a> - <a href="https://asset.lemde.fr/newsletters/debatsEco/2024-03-09-rkmqcnwmf.html" target="_blank">Les débats éco du samedi 9 mars 2024</a>]<span></span></p><a name='more'></a><p></p><p style="text-align: justify;">Pour la sociologue Danièle Linhart, <a href="https://infos.lemonde.fr/optiext/optiextension.dll?ID=cGHcNe_exRbdIVHuG2bXTf1UtqHTGIEBOZtJVwDBwRr17fssQxtZFVE2a9hQRj78n8quZlPu4oI4zqGNz92nZyo2zRV3VSIYwzmRtQce" target="_blank">les organisations managériales privent les travailleurs de la notion de leur propre compétence</a>.</p><p style="text-align: justify;">Les chercheurs en gestion des ressources humaines Ange Abale, Ludivine Adla et Hélène Monier notent que, « pour attirer et fidéliser les salariés, <a href="https://infos.lemonde.fr/optiext/optiextension.dll?ID=cGHcGmkHHUcFKwP3kE%2BNxRYBDLswhHhpGpolWVrWypumqkmsRbD_nRJUIu9ucMMU9RaOVR7joFfy3FaLVSOx1HCxsk4V9FFygv1Bvcc5" target="_blank">l’instauration d’un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle s’impose</a> ».</p><p style="text-align: justify;">Selon Johan Theuret, haut fonctionnaire territorial, <a href="https://infos.lemonde.fr/optiext/optiextension.dll?ID=cGHcIKM1xG0iaGL5wmYDBFG8gzuFM3LqEXj5J2G91ns7JY3YQRpNLKNv%2BKqVk_odIQfbC1GLuLsuPaGycBWfMgVgMq_O9I5cAZ9qA2cI" target="_blank">la semaine de quatre jours est une fausse solution pour les fonctionnaires</a>.</p><p style="text-align: justify;">L’économiste Thomas Coutrot montre que <a href="https://infos.lemonde.fr/optiext/optiextension.dll?ID=cGHcM0OScmbfZn0F50BV89Eo_LadG4gJ8_ljODADozCkyEoYQk5ITnc0BMWw525gP8RFmR20umkVz%2Bv4CEYZCdzo_6U4LoeDSdP%2B5tIi" target="_blank">la délibération sur l’organisation du travail est aussi un facteur de démocratie politique</a>.</p>Patrick SOULIERhttp://www.blogger.com/profile/00077715993912877505noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6573912772290829441.post-79898627866092346472024-03-02T16:52:00.002+01:002024-03-02T16:52:10.955+01:00Comment augmenter les salaires<p style="text-align: justify;">En forgeant le barbarisme « désmicardisation », Gabriel Attal a souligné l’insuffisance des rémunérations, facteur de nombreux conflits sociaux et vecteur de faiblesse économique.<br />[<a href="https://www.lemonde.fr/" target="_blank">Le Monde</a> - <a href="https://asset.lemde.fr/newsletters/debatsEco/2024-03-02-igk7fb9a9.html" target="_blank">Les débats éco du samedi 2 mars 2024</a>]<span></span></p><a name='more'></a><p></p><p style="text-align: justify;"><i><a href="https://infos.lemonde.fr/optiext/optiextension.dll?ID=fNMfLn7a24MpSGRIe4uhkPLIZ8A_klw%2Ble0iFHYb5QpTFRI1ThO1aQpxIDAK_8jwg3FlHKWInCiHKIwqyHG5213uL74cEt_VXXTkvZLJ" target="_blank">« Il faut retrouver la logique d’un capitalisme vertueux, dont une nouvelle répartition des revenus serait un levier fondamental »</a></i>, annoncent les économistes Jean-Hervé Lorenzi et Alain Villemeur. Ils expliquent pourquoi une proportion de deux tiers pour un tiers entre les parts du travail et du capital est la plus créatrice d’emplois.</p><p style="text-align: justify;"><i><a href="https://infos.lemonde.fr/optiext/optiextension.dll?ID=fNMfNFgHW5DlcsuInEPIZBOVcm5Gvhag5ywld6XYJ08OqaqvSi0b1QPj_Fe7ExB5rPuWC30v6wV9TBlBnecnPUxhanbAqq3bJBMCV5Lq" target="_blank">« Continuer à soutenir l’offre pour restaurer la compétitivité des entreprises françaises est-il un objectif raisonnable ? »</a></i>, s’interroge l’économiste Natacha Valla. Elle suggère de favoriser les facteurs d’augmentation des revenus du travail (formation, innovation, simplification), qui sont aussi des vecteurs de compétitivité.</p><p style="text-align: justify;"><i><a href="https://infos.lemonde.fr/optiext/optiextension.dll?ID=fNMfLorClg7VzoBulakaVa9z90Z1JQekYCO64FySiNJMpcU1SrISTtG%2B1isB32GZwrqsGEN4TSuGuOSUWsGMHdIkCJ_I69U3OjRpcULF" target="_blank">« Il est nécessaire de recentrer les débats sur le salaire, qui reste le premier instrument de partage de la valeur dans les entreprises »</a></i>, estime l’économiste Noélie Delahaie. Elle décrit les mécanismes qui permettent aux entreprises d’éviter d’augmenter les rémunérations.</p><p style="text-align: justify;"><i><a href="https://infos.lemonde.fr/optiext/optiextension.dll?ID=fNMfNpEjWY_JhgSaZ8sinLrA9MeP%2BIdIWF1f_HKWoYXjGRSvTAosVsOr1n_zuKIQNlFDmMKuKPq0kU5IowqWdQguPC10JzpkDLzzoff4" target="_blank">« Le salaire moyen annuel net a quintuplé entre 1913 et 2020 »</a></i>, rappelle l’historien Michel-Pierre Chelini. Les institutions ont joué, autant que le marché, un rôle majeur dans l’évolution historique des salaires en France.</p>Patrick SOULIERhttp://www.blogger.com/profile/00077715993912877505noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6573912772290829441.post-87848084521045179332024-02-18T22:10:00.002+01:002024-02-18T22:13:47.120+01:00Le SMIC et la smicardisation<p style="text-align: justify;">Dans un article publié dans <a href="https://www.lesechos.fr/" target="_blank">Les Echos</a> <a href="https://www.lesechos.fr/liseuse/LEC?date=20240213" target="_blank">du 13 février 2024</a>, Gilbert Cette trouve le projet de "désmicardisation de la France" très ambitieux ! Selon lui, le SMIC augmente trop et trop vite pour qu'il ne soit pas anormal que les branches affichent des salaires minimaux inférieurs, elles <i>"n'ont que 45 jours pour se mettre en conformité"</i> depuis la loi pouvoir d'achat de 2022. Le nombre de salariés payés au SMIC ne cesse de grandir: 12% au 1er janvier 2021, 17,3% au 1er janvier 2023. Gilbert Cette stigmatise la revendication de syndicats d'indexation de tous les salaires comme contraire à la vocation de ces mêmes syndicats de participer aux négociations collectives qui sont parvenues à ramener la proportion de salariés au SMIC de 16,3% en 2005 à 12,9% en 2007. Avec <i>"l'empilement de multiples dispositifs dégressifs de baisse des contributions patronales ciblées sur les bas salaires et le soutien aux bas revenus comme la prime d'activité ou les aides au logement" </i>l'augmentation de 100€ d'un salarié au SMIC coûte 483€. <a href="https://www.contrepoints.org/2023/11/18/467255-trappe-a-bas-salaires-lemployeur-doit-payer-jusqua-450-euros-de-plus-pour-augmenter-un-salarie-au-smic-de-100-euros" target="_blank">La "démonstration"</a> absente de la chronique est disponible sur <a href="https://www.contrepoints.org/" target="_blank">Contrepoints, le journal libéral de référence en France</a>. Le challenge de la désmicardisation, selon Gilbert Cette, consiste donc à faire accepter la mise à plat des aides qui implique des perdants au sein d'une population à bas revenus.</p><p style="text-align: justify;"><span></span></p><a name='more'></a><p></p><p style="text-align: justify;">La smicardisation du monde du travail vient directement des mesures d'exonération des cotisations patronales mises en place dans la dernière décennies du 20ème siècle pour servir les politiques de l'emploi poursuivis par tous les gouvernements depuis cette époque, ainsi que des compléments fiscaux négatifs versés sous conditions de ressources: prime d'activité, APL.</p><p style="text-align: justify;">La masse salariale est stable en France depuis le milieu des années 1980 et représente les 2/3 du PIB. Mais la moitié des Français n'en perçoit pas une part suffisante pour bénéficier du niveau de revenus qui lui permettrait de disposer du niveau de vie que devrait lui donner la production à laquelle il participe. Le problème des salaires est donc un problème de répartition des richesses plutôt que de niveau des richesses. L'exploitation du travail vient du fait que le profit consacré à la maintenance et au développement de l'outil de production est accaparé par les propriétaires du capital social (réunis en société d'actionnaires) et que ces derniers maîtrisent la distribution de la masse salariale et l'usage des profits.</p><p style="text-align: justify;">La mise à plat demandée par les tenants de la politique et les propriétaires des entreprises ne doit pas s'arrêter à la redistribution, mais doit toucher à la distribution primaire de la valeur ajoutée.</p><h3 style="text-align: justify;">Le salaire</h3><p style="text-align: justify;">Le salaire brut comprends le salaire net et les cotisations. Ces dernières sont dites salariales - versées et au moment de la perception du salaire - et patronales - versées tous les quatre mois pour permettre à l'entreprise de disposer de plus de trésorerie.</p><p style="text-align: justify;">Prenant ces appellations au pied de la lettre, le Medef a obtenu l'exonération des cotisations dites patronales malgré les contestations syndicales qui en déploraient déjà au début des années 1990 le caractère de trappe à SMIC. <i>"La réduction des cotisations patronales de sécurité sociale sur les bas salaires a démarré en 1993."</i> [<a href="https://www.alternatives-economiques.fr/limites-allegements-de-cotisations-sociales/00032113" target="_blank">Alternatives économiques du 1er janvier 2006</a>]. </p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFmy20hR2X1_PIRlodEw10tJfJNiduHzrzRZDhR5HeF1RLJhsgcPJl7cwTNu8qbc8ZzcUOVhlXBgKT2o9EwsaHFbIbaziZVziTkSvDQD2cCuJVzWR1i1Qb48M50aj6S32M5j_EoppknwgLL_k7ADPhN-X253Sdx8sHtGLO1Gu2E0NZSm7C9j0Uoi-aNQ/s672/Taux%20de%20cotisation.png" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="508" data-original-width="672" height="484" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFmy20hR2X1_PIRlodEw10tJfJNiduHzrzRZDhR5HeF1RLJhsgcPJl7cwTNu8qbc8ZzcUOVhlXBgKT2o9EwsaHFbIbaziZVziTkSvDQD2cCuJVzWR1i1Qb48M50aj6S32M5j_EoppknwgLL_k7ADPhN-X253Sdx8sHtGLO1Gu2E0NZSm7C9j0Uoi-aNQ/w640-h484/Taux%20de%20cotisation.png" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Taux de cotisation par rapport à la masse salariale<br />pour le premier et le dernier décile, ainsi que pou le décile médian<br />[<a href="https://www.alternatives-economiques.fr/exonerations-de-cotisations-ne-assez-ciblees-reduire/00104926" target="_blank">Alternatives économiques du 11 février 2023</a>].</td></tr></tbody></table><p style="text-align: justify;">Le taux de cotisation n'est pas le même pour tous les salaires. Au SMIC, les salariés ne cotisent pas normalement depuis les années 1990. Ils n'ont pas assez pour vivre correctement et l'Etat doit compléter leur revenu (prime d'activité, APL) ce qui ajoute à son déficit. L'augmentation des salaires immédiatement supérieurs coûte d'autant plus cher que le SMIC est proche !</p><p style="text-align: justify;">L'Etat paie une grosse partie des salaires des bas salaires à la place des entreprises, la masse salariale est restée stable, comme les profits (valeur ajoutée - salaires). Aujourd'hui, les entreprises sont sous perfusion publique à hauteur de 200Md€. Et le SMIC constitue un trou noir pour les salaires comme l'avaient prédit les syndicats.</p><h3 style="text-align: justify;">Le profit</h3><p style="text-align: justify;">La différence entre la valeur-ajoutée et l'ensemble des salaires constitue le profit qui sert à réparer l'outil de travail, rembourser les dettes et développer l'entreprise avec le report à nouveau qui aliment les fonds propres. Ce qui reste constitue le bénéfice qui permet de gratifier les actionnaires (dividendes) et les salariés (primes).</p><p style="text-align: justify;">Actuellement à la main de la société d'actionnaires, l'usage du profit est bien souvent mis au service des intérêts immédiats des actionnaires de l'entreprise ou de ceux des entreprises "donneur-d 'ordre". Si en moyenne les entreprises distribuent les 2/3 de leur valeur ajoutée en salaires (<a href="https://www.vie-publique.fr/rapport/30455-partage-valeur-ajoutee-partage-profits-et-ecarts-de-remuneration" target="_blank">rapport Cotis</a>), la moitié d'entre elles en distribuent près des 3/4, et un quart d'entre elles en distribuent moins de 45% (<a href="https://www.insee.fr/fr/statistiques/1380904" target="_blank">étude micro-économique des résultats du rapport Cotis</a>).</p><h3 style="text-align: justify;">La mutualisation</h3><p style="text-align: justify;">La stabilité du partage de la valeur ajoutée en salaires et profits cache une grande variabilité entre les entreprises selon leur taille, les grande entreprises donneur d'ordre peuvent mettre en concurrence leurs sous-traitants qui doivent exercer une pression sur les salaires pour gagner les marchés.</p><p style="text-align: left;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfhSBs35MEMObiWYQLOQL0BRuCwzc1bKKzbVHFTkK3yvtOpIfc0pPmlFkOdd3AgvlI0otzC3E7XdXmdmbeh5Seh0pI-gGDDq7sRXePao_62F1EITmems_S-OE7JXi2piHrpXI60tZ_yU5YWjufgi9MRldBs11uNpnSIFwAWxJS-5kRF1WW5iK9DuG0mw/s588/Tableau%202.png" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="156" data-original-width="588" height="170" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfhSBs35MEMObiWYQLOQL0BRuCwzc1bKKzbVHFTkK3yvtOpIfc0pPmlFkOdd3AgvlI0otzC3E7XdXmdmbeh5Seh0pI-gGDDq7sRXePao_62F1EITmems_S-OE7JXi2piHrpXI60tZ_yU5YWjufgi9MRldBs11uNpnSIFwAWxJS-5kRF1WW5iK9DuG0mw/w640-h170/Tableau%202.png" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Part de la rémunération salariale par taille d’entreprises<br /><p style="text-align: justify;">Mais les secteurs d'activité ne contribuent pas de la même façon aux salaires en fonction du type de l'activité des entreprises.</p></td></tr></tbody></table><p></p><p></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6rDzC8DfmkUFbfF409mshZ96M7KTPxmbNAf-yXOBSoLBlT0m3XDdTmPndktRjNSy268__ZSGjqZBZ-EgY5RFBxMgMYoubZXDEHcXtTmtqjOvq6VqtCMvlHn07qSIY_PXZp5SeR4xMFy4a8I5oI2JCMjxcps4wHV9pkn3B0anlvQexQTiEtSMTux_pQQ/s512/Tableau%203.png" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="346" data-original-width="512" height="432" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6rDzC8DfmkUFbfF409mshZ96M7KTPxmbNAf-yXOBSoLBlT0m3XDdTmPndktRjNSy268__ZSGjqZBZ-EgY5RFBxMgMYoubZXDEHcXtTmtqjOvq6VqtCMvlHn07qSIY_PXZp5SeR4xMFy4a8I5oI2JCMjxcps4wHV9pkn3B0anlvQexQTiEtSMTux_pQQ/w640-h432/Tableau%203.png" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Part de la rémunération salariale dans la valeur ajoutée par secteur d’activité</td></tr></tbody></table><p></p><p style="text-align: justify;">Pour éliminer les effets de taille et de type d'activité, il n'y a qu'une méthode : mutualiser la distribution des salaires par la cotisation des 2/3 de la valeur ajoutée au niveau de chaque entreprise. Le "coût du travail" devient le même pour toutes les entreprises, quelle que soit leur taille ou leur activité. Le marché du travail disparaît, le niveau du salaire n'est plus à la main de l'entreprise et peut être fixé pour rémunérer la qualification de la personne et l'expérience qu'elle acquiert au fil de sa carrière.</p><p></p>Patrick SOULIERhttp://www.blogger.com/profile/00077715993912877505noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6573912772290829441.post-48569371722441507982024-02-12T12:34:00.001+01:002024-02-12T12:34:06.499+01:00Le choix du mal-travail<p style="text-align: center;"><iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/qTwUoPSD6qU?si=zPFprSounQkxFIGn" title="YouTube video player" width="560"></iframe><br /></p><p style="text-align: center;"><a href="https://lvsl.fr/" target="_blank">Le vent se lève</a> - <a href="https://lvsl.fr/rdv/conference-le-choix-du-mal-travail-binet-hommeril-et-ruffin/" target="_blank">Le choix du mal-travail</a></p>Patrick SOULIERhttp://www.blogger.com/profile/00077715993912877505noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6573912772290829441.post-25285852093146736832024-02-11T07:00:00.011+01:002024-02-12T11:11:29.351+01:00Le salaire à vie de Bernard Friot : synthèse et critique.<p style="text-align: center;"><iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/50vPCv7EPWE?si=vcNUipkx37VsHXr8" title="YouTube video player" width="560"></iframe><br /><a href="https://www.arte.tv/fr/" target="_blank">Arte</a> - <a href="https://www.arte.tv/fr/videos/RC-022076/les-idees-larges/" target="_blank">Les idées larges</a> - <a href="https://www.arte.tv/fr/videos/113629-009-A/et-si-on-etait-paye-a-ne-rien-faire/" target="_blank">Et si on était payé à ne rien faire ?<span></span></a></p><a name='more'></a><p></p><p></p><p style="text-align: justify;">L'introduction de <a href="https://www.facebook.com/laura.raim" target="_blank">Laura Raim</a> à cette belle synthèse sur <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Salaire_%C3%A0_la_qualification_personnelle" target="_blank">le salaire à vie</a> (ou <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Salaire_%C3%A0_la_qualification_personnelle" target="_blank">salaire à la qualification personnelle</a>) pointe la première difficulté du concept de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Salaire_%C3%A0_la_qualification_personnelle" target="_blank">salaire à vie</a> de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Friot_(sociologue)" target="_blank">Bernard Friot</a> dans son émission (<a href="https://www.arte.tv/fr/videos/RC-022076/les-idees-larges/" target="_blank">Les idées larges</a>) : comment donner envie de travailler, c'est-à-dire de dépasser la simple réponse aux sollicitations qu'est l'activité, juste réagir à l'environnement, et de mettre son activité au service d'un projet commun, produire la richesse distribuée à chacun.</p><p style="text-align: justify;"></p><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://ladispute.fr/catalogue/emanciper-le-travail/" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;" target="_blank"><img border="0" data-original-height="496" data-original-width="316" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhU54STFS2WgXFWCo_vjtDqEBsyoysSPDoEsSohiEYVuLumDxITubGP-CmACj_PonOjX2f3i3NHxsY6j6Vh3usChDbjpHH4s2SzWL2ZmC7rrWwFoJyS3d-vJxgtIyOsg7qDNA3D6rxb-pZdXgwqh6T6D7dDirPxd2C4o9tKkiCylsyfR4oqVEYU2-pghg/w127-h200/%C3%A9manciper%20le%20travail.png" width="127" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Emanciper le travail<br />La Dispute</td></tr></tbody></table>Bernard Friot est un sociologue économiste qui se dit communiste, en ce sens qu'il cherche à libérer le travail de l'emploi qui l'asservit à produire du profit assigné à "la création de valeur pour l'actionnaire". L'originalité de sa pensée tient au fait qu'elle voit dans les institutions du salaire (salaire à la qualification du poste dans le privé et non plus du salaire à l'acte, à la qualification de la personne dans la fonction publique, la retraite comme salaire continué et les cotisations) un déjà-là communiste.<p></p><p style="text-align: justify;">Après le passage du salaire à l'acte au salaire à la qualification du poste à la fin du 19ème siècle, le passage du salaire à qualification de la personne et la mise en place de la retraite et de la cotisation pour couvrir les risques de la vie au sortir de la deuxième guerre mondiale, un certain retour au salaire à l'acte (au mérite, c'est-à-dire à l'appréciation que fait le patron de l'acte), le monde d'aujourd'hui nous ramène au 19ème siècle.</p><p style="text-align: justify;">Le salaire à vie rémunère chaque adulte à partir de 18 ans jusqu'à la mort en fonction de sa qualification entre 1700€ et 5000€. Plus que sur le niveau, le salaire à vie diffère du revenu de base sur sa nature : le revenu de base constitue un simple filet de sécurité qui ne libère pas le travail de l'emploi. Mais Bernard Friot laisse en suspend deux questions :</p><p style="text-align: justify;"></p><p></p><ul><li>Comment motiver le citoyen à produire la quantité de travail nécessaire pour produire ?</li></ul><p></p><ul><li>Comment mettre en œuvre la démocratie qui permette à chacun de participer aux décisions en matière de production ?</li></ul><p></p><p></p><p></p><p style="text-align: justify;">Une institution salariale a disparu avec l'individualisation des salaires réalisée au cours des deux dernières décennies du 20ème siècle : le déroulement de carrière. La promesse de doubler son salaire initial avec l'expérience d'une carrière complète de 18 à 60 ans constitue une motivation susceptible d'aider chacun à prendre ses responsabilités dans le devoir de production. Il est vrai que le capitalisme n'a pas favorisé l'émergence d'un esprit de responsabilité personnelle pour la production.</p><p style="text-align: justify;">Et pour que ce projet n'engage pas toute la société dans le risque inhérent à chaque décision, il doit être conçu de façon la plus décentralisée et locale possible. Chaque unité de production doit alimenter les salaires au niveau de la part moyenne des contributions au salaires (2/3 depuis quarante ans) et conserver un tiers de sa valeur ajoutée en profit pour réparer l'usure de l'outil de production rembourser les dettes contractées dans la constitution de ses ressources, ainsi que pour conforter et développer ses fonds propres. Les gratifications (dividendes des actionnaires et primes des salariés) sont distribuées selon le bénéfice produit.</p><p style="text-align: justify;"><a href="https://www.cgt.fr/reperes-revendicatifs" target="_blank">Le droit au salaire des repères revendicatifs de la CGT</a> et la création d'un statut juridique de l'entreprise distinct de celui de la société d'actionnaires proposée par l'Ugict-CGT dans ses trois derniers congrès donnent une idée du possible.</p>Patrick SOULIERhttp://www.blogger.com/profile/00077715993912877505noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6573912772290829441.post-75883939121106186642024-02-10T11:36:00.003+01:002024-02-10T11:36:20.518+01:00Le procès du libre-échange<p style="text-align: justify;"> « Souveraineté alimentaire », « souveraineté industrielle et numérique », les ministères se parent de titres fleurant bon un protectionnisme que la théorie économique a longtemps rejeté.<br />[<a href="https://www.lemonde.fr/" target="_blank">Le Monde</a> - <a href="https://asset.lemde.fr/newsletters/debatsEco/2024-02-10-md81x6bul.html" target="_blank">Les débats éco du samedi 10 février 2024</a>]<span></span></p><a name='more'></a><p></p><p style="text-align: justify;"><i><a href="https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/02/09/les-dernieres-etudes-empiriques-sur-la-politique-industrielle-plaident-en-faveur-d-interventions-de-l-etat_6215639_3232.html" target="_blank">« Les dernières études empiriques sur la politique industrielle plaident en faveur d’interventions de l’Etat »</a></i>, constate l’économiste Isabelle Bensidoun. Elle estime que la théorie classique du commerce international ne fonctionne plus dans un monde où les interdépendances se transforment en armes géopolitiques.</p><p style="text-align: justify;"><i><a href="https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/02/09/si-la-fragmentation-de-l-economie-mondiale-se-poursuit-les-tensions-entre-grandes-puissances-s-intensifieront-inevitablement_6215648_3232.html" target="_blank">« Si la fragmentation de l’économie mondiale se poursuit, les tensions entre grandes puissances s’intensifieront inévitablement »</a></i>, ajoute l’économiste Edoardo Campanella. Il craint que le repli sur les frontières nationales n’aggrave les risques de conflit.</p><p style="text-align: justify;"><i><a href="https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/02/09/l-idee-selon-laquelle-la-globalisation-aurait-demantele-les-economies-nationales-est-inexacte_6215615_3232.html" target="_blank">« L’idée selon laquelle la globalisation aurait démantelé les économies nationales est inexacte »</a></i>, estime l’historien Alessandro Stanziani. Il appelle à dépasser l’opposition fallacieuse entre « souveraineté économique » et « mondialisation ».</p><p style="text-align: justify;"><i><a href="https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/02/09/le-protectionnisme-economique-n-a-pas-toujours-empeche-la-croissance_6215654_3232.html" target="_blank">« Le protectionnisme n’a pas toujours empêché la croissance »</a></i>, rappelle l’économiste Charles Serfaty. Ce n’est pas durant les phases de libre-échange que la France a connu le développement le plus rapide.</p><p style="text-align: justify;">Enfin, selon Jacques Mistral, <i><a href="https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/02/09/la-france-a-une-relation-particuliere-avec-le-concept-de-souverainete_6215660_3232.html" target="_blank">« La France a une relation particulière avec le concept de souveraineté »</a></i>. L’économiste observe le cheminement paradoxal d’Emmanuel Macron depuis l’objectif de compétitivité à celui de souveraineté.</p>Patrick SOULIERhttp://www.blogger.com/profile/00077715993912877505noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6573912772290829441.post-40717409077713281432024-01-30T21:16:00.003+01:002024-01-31T15:42:33.408+01:00Le discours de politique générale de Gabriel Attal<p style="text-align: center;"><iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/6r_93A7-PB4?si=kggDmo1atXjLx4vw" title="YouTube video player" width="560"></iframe><br />Le discours de politique générale de Gabriel Attal.<span></span></p><p style="text-align: justify;">La réaction la plus proche de la mienne est celle de Thomas Legrand : <a href="https://www.liberation.fr/politique/la-declaration-de-politique-generale-de-gabriel-attal-marabout-bout-de-ficelle-selle-de-cheval-20240130_J53YVJLWGJCKLJ2T5ZD5AC6CM4/" target="_blank"><i>"La déclaration de politique générale de Gabriel Attal : marabout, bout de ficelle, selle de cheval…"</i></a> dans <a href="https://www.liberation.fr/economie/medias/une-chronique-politique-quotidienne-de-thomas-legrand-dans-liberation-20220621_AD7NFPFRH5F77MRIXVXAGUK7ZI/" target="_blank">son billet</a> publié par <a href="https://www.liberation.fr/" target="_blank">Libération</a>.</p>Patrick SOULIERhttp://www.blogger.com/profile/00077715993912877505noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6573912772290829441.post-49241965588238075642024-01-20T15:52:00.005+01:002024-01-20T15:53:36.953+01:00L’envers du plein-emploi<p style="text-align: justify;">Régression sociale ou progression du taux d’emploi ? Le bilan des réformes du marché du travail menées sous les quinquennats d’Emmanuel Macron divise. La remontée du chômage pourrait être le juge de paix.<br />[<a href="https://www.lemonde.fr/" target="_blank">Le Monde</a> - <a href="https://asset.lemde.fr/newsletters/debatsEco/2024-01-20-6gdswde3c.html" target="_blank">Les débats éco du samedi 6 janvier 2024</a>]<span></span></p><a name='more'></a><p></p><p style="text-align: justify;">Selon le juriste Jacques Barthélémy et l’économiste Gilbert Cette, <i><a href="https://infos.lemonde.fr/optiext/optiextension.dll?ID=C_%2BC7zg6jIQ2ph9bT78NUS7fXLDBsmfFCG7anSmFAOiq__Sm1MSgtp%2B5f06P8OCX0y50Y%2BTAF7jk2jNqgCXWFfNBcoqvO64nwSk2maCf" target="_blank">« une grande cohérence d’objectifs caractérise le train de réformes du marché du travail »</a></i>. Ils considèrent que les réformes entreprises depuis 2017 ont permis d’augmenter le taux d’emploi et de favoriser la négociation au niveau de l’entreprise.</p><p style="text-align: justify;"><i><a href="https://infos.lemonde.fr/optiext/optiextension.dll?ID=C_%2BC8US7PjWH49qRRJcVnN4UOA_eLup9qjdZNdpw4RcEc0nm1M29xqlBwegSLL4UH1Uhty7B9o70bqK3cmruvI8ZIpie0lrg9kszYY8c" target="_blank">« Les réformes du droit du travail, au motif de le “simplifier” le font disparaître »</a></i>, estiment Sophie Binet, Judith Krivine et Kim Reufle. Se plaçant sur le terrain juridique, les dirigeantes de la CGT et des syndicats des avocats et de la magistrature déplorent que de nombreux travailleurs renoncent à exercer leurs droits.</p><p style="text-align: justify;">Pénibilité, prévention santé, indemnités prud’homales sont <i><a href="https://infos.lemonde.fr/optiext/optiextension.dll?ID=C_%2BC6vtdGO%2B4jGoi%2BDb3yzBx2U_OGllLxYKfir_pYdJsHi3m1xFBKtCd6yMbWF5upLerFbso%2B6ZIFPLXTKsVQtfSxzbxlUn2FWbBdMCe" target="_blank">« les trois victimes des ordonnances Macron »</a></i>, pense l’expert de la santé au travail François Desriaux. Les ordonnances de 2017 ont provoqué une triple régression sociale.</p><p style="text-align: justify;">Pour les chercheuses Johanna Dagorn et Corinne Luxembourg, <i><a href="https://infos.lemonde.fr/optiext/optiextension.dll?ID=C_%2BC_HRFq0R4_s0eZw2_JdGS8Zv3rHoqpoUR30qTF0XKi81S06yW3IUOLEYlvKv%2BdcRd_9S86d5NTligjuAyd6NnqDIjgmHwkpvPOdCm" target="_blank">« la loi “asile et immigration” réduit les personnes étrangères au statut d’une force de travail »</a></i>. Elles dénoncent la contradiction entre la mise en avant des « travailleurs de première ligne » après la crise liée au Covid-19 et leur stigmatisation par la loi « immigration ».</p><p style="text-align: justify;"><i><a href="https://infos.lemonde.fr/optiext/optiextension.dll?ID=C_%2BC4051KqAeKA51%2BlhUvrC7GHo5479_tOvv3P5x5lwxlgAm1e%2Bzktu3ZsOJDu_P01daY_c2xFgouIK4CP5zbhunzPl673cE53Q2%2B2CV" target="_blank">« Pour que le “plein et le bon emploi” devienne une réalité avant 2027 »</a></i>, Nicolas Bourgeois, expert des questions sociales au sein du parti Renaissance, trace les contours de la mission du vaste ministère de Catherine Vautrin, comprenant le travail, la santé et les solidarités.</p>Patrick SOULIERhttp://www.blogger.com/profile/00077715993912877505noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6573912772290829441.post-60903909170726895232024-01-06T08:00:00.001+01:002024-01-07T19:39:23.755+01:00 La productivité n’est plus ce qu’elle était<p style="text-align: justify;">Les économistes constatent que, depuis vingt ans, le rythme de croissance de la richesse produite par heure de travail est en recul. Alors que l’innovation technique est censée avoir l’effet inverse.<br />[<a href="https://www.lemonde.fr/" target="_blank">Le Monde</a> - <a href="https://asset.lemde.fr/newsletters/debatsEco/2024-01-06-xwbr8y08f.html" target="_blank">Les débats éco du samedi 6 janvier 2024</a>]<span></span></p><a name='more'></a><p></p><p style="text-align: justify;"><i><a href="https://infos.lemonde.fr/optiext/optiextension.dll?ID=7zy7F9ulS3mU2iy3FTnQL3Y%2BQmWr1eurI9SKHpBuUmublt_lt5SWj93nsC0CACFDwOL_NWkomaaQd0qN0ulN8CppaCI7reZ9OUgIv5Bo" target="_blank">« La raison du ralentissement de la croissance de la productivité est simple : les inventions ont moins d’effet économique qu’autrefois »</a></i>, observe l’économiste américain Robert Gordon. Il pointe un rendement décroissant de la capacité des technologies à accroître la richesse globale.</p><p style="text-align: justify;"><i><a href="https://infos.lemonde.fr/optiext/optiextension.dll?ID=7zy7CtQa%2BJ7HuyXAyrXikZbntLDCkIHjK0pjv1sXAUxBXneRsocWTpZXc28hk7RuYvePe%2B4hkehHVqwN6po8W1DTh4juR5UNHLe_Lq77" target="_blank">« L’explication la plus convaincante du déclin de la productivité est que les institutions ne s’adaptent pas assez vite aux révolutions technologiques »</a></i>, constatent les économistes Philippe Aghion et Céline Antonin. Le manque de concurrence dans les technologies innovantes explique pourquoi celles-ci ont encore peu d’impact sur la croissance.</p><p style="text-align: justify;"><i><a href="https://infos.lemonde.fr/optiext/optiextension.dll?ID=7zy7AcpsdjwjEZtPkHdl%2BTOUmlXwIsPb5Xrig89rZNrzy9nltNVN5BwlCluTnNUV21MbaNbYI_X3uvgGL%2BOCH1MX_rNU8TEtjuTR_CBl" target="_blank">« S’arrêter au seul apport des nouvelles technologies pour mesurer de la productivité du travail est une erreur d’appréciation »</a></i>, juge l’économiste Jean-Luc Gaffard. La productivité du travail rend compte, certes, de l’avancée des technologies, mais aussi du mode de fonctionnement de l’économie et des entreprises.</p><p style="text-align: justify;">Selon l’économiste Xavier Jaravel, <i><a href="https://infos.lemonde.fr/optiext/optiextension.dll?ID=7zy7DuegwTWUsVCElCj9nswH8W6VyDTXn0aLd0f8O8nsJOcRtydj2dj7gsA5fV0yZYyBMtzHIqdKtcxePiuSYQIQkWYx0GaDiG_y75Bn" target="_blank">« l’éducation et l’orientation scolaire apparaissent comme les principales clés pour accélérer la productivité »</a></i>. Il plaide pour une réforme profonde du système éducatif, condition de la diffusion de l’innovation.</p><p style="text-align: justify;"><i><a href="https://infos.lemonde.fr/optiext/optiextension.dll?ID=7zy7z0siK7bcBo9qHqWUTYp_7D89l76_VplsRm4eSvh9R25lsEbaQI8%2BiroH%2BU_LVbR0ADR27RKenoxxq0nEgxE_HA6leZC_vinhgSB7" target="_blank">« Gouvernement et secteur privé sont des alliés dans le financement de la R&D, pas des ennemis »</a></i>, souligne l’économiste Arnaud Dyèvre. Pour lui, les opérateurs publics et privés de la recherche et développement doivent faire ce qu’ils savent le mieux faire : au gouvernement la recherche fondamentale, aux entreprises le développement commercial. A condition de coopérer.</p><p style="text-align: justify;"><br /></p>Patrick SOULIERhttp://www.blogger.com/profile/00077715993912877505noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6573912772290829441.post-34090549066694384272024-01-05T10:10:00.003+01:002024-01-06T10:16:16.919+01:00En 2024, on s'organise<p style="text-align: center;"><a href="https://www.cgt.fr/" target="_blank"><iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/ieTZxV538G4?si=9kqcxueRNaoykNYW" title="YouTube video player" width="560"></iframe></a></p><p style="text-align: center;"><a href="https://www.cgt.fr/" target="_blank">La CGT </a>- <a href="https://www.youtube.com/watch?v=ieTZxV538G4" target="_blank">Les vœux de Sophie Binet</a></p>Patrick SOULIERhttp://www.blogger.com/profile/00077715993912877505noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6573912772290829441.post-52982562918132334132023-12-14T08:53:00.008+01:002023-12-16T19:09:04.632+01:00L'incroyable richesse du travail<p style="text-align: justify;">La valeur travail sont deux mots à consonnance positive dont l'usage simultané ne vise pas à considérer le travail à sa juste valeur, ni à redonner du sens au travail, ni d'améliorer les conditions de travail. L'expression n'est utilisée "que pour culpabiliser les chômeurs qui refuseraient d'aller travailler à vil prix". (Le Hyaric, 2022)<span></span></p><a name='more'></a><p></p><p style="text-align: justify;">Pourtant, le travail a apporté aux entreprises 19011Md€ de 1979 à 2019 (un tiers du PIB comme l'a établi le rapport sur le partage de la valeur ajoutée (Cotis, 2009) et la valeur du patrimoine économique de la France en 2019 s'élève à 14312Md€. Le capital social apporté par les actionnaires ne représente qu'une partie de ce patrimoine le capital social et les primes.</p><p></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9wbCXqQ97CdB-FSz45GEjVzxxdOCNFKCvBjCJm27UBaJX_GEE6Ekv73qrJ96pedltJDCstiSRh-pODk3NO06Hu_0sZyjtWmqowuAftBhKTONbjMVCPTBYb54tT_Ti7PbKObvPwhMx4KKYamKFoPIAsr_NYECNpsa9mmdH1Rm2Dx5k3wU42JxOasrGEA/s1042/Investissement%20r%C3%A9alis%C3%A9%20par%20le%20travail.png" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="686" data-original-width="1042" height="422" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9wbCXqQ97CdB-FSz45GEjVzxxdOCNFKCvBjCJm27UBaJX_GEE6Ekv73qrJ96pedltJDCstiSRh-pODk3NO06Hu_0sZyjtWmqowuAftBhKTONbjMVCPTBYb54tT_Ti7PbKObvPwhMx4KKYamKFoPIAsr_NYECNpsa9mmdH1Rm2Dx5k3wU42JxOasrGEA/w640-h422/Investissement%20r%C3%A9alis%C3%A9%20par%20le%20travail.png" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Fonds cédés par le travail à "l'entreprise"</td></tr></tbody></table><p style="text-align: justify;">Depuis 1979, le travail a cédé 5400Md€ de plus que la valeur patrimoniale des entreprises. Si un facteur de production coûte, c'est bien le capital. En quarante ans, il a fallu que le travail fournisse 19711Md€ pour conserver une valeur de 14312Md€ à l'infrastructure productive. Le capital s'use, alors que le travail produit et répare cette usure. Mais cette usure est sous-estimée par l'étude de la distribution du PIB.</p><p style="text-align: justify;">En effet, depuis quarante ans les gouvernements qui se sont succédés ont multiplié les aides dites "à l'emploi". Elu en 1974, Giscard a bien vite supprimé tout financement aux politiques sociales de la ville, point de départ des problèmes des "quartiers". Mais c'est Barre qui met en place les "aides à l'entreprise": Les Français (salariés et citoyens) ont fourni, entre 1979 et 2019, en exonérations sociales et fiscales et en dons directs 9472Md€, soit 66% de la valeur de l'infrastructure productive. (Abdelsalam, et al., 2023) </p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjosxzt0a5ZNXj-atWjmA-8_7mytlqswZ6seXyeIbixj-vo2EjCmMpUwvtcB7oDIb-fio7FhGQwuydEgOc_q46TzKcL7DpGxWVf3XkCkPKKIH3wYdzRfc_9fIl-fhyVOvp1rdoejHdptvF0eOpqimiMOVtO5ahjlXXyStIcehG9BaYlJFvGLgC2BBlqLw/s1043/Subventions%20des%20entreprises%20entre%201979%20et%202019.png" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="689" data-original-width="1043" height="422" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjosxzt0a5ZNXj-atWjmA-8_7mytlqswZ6seXyeIbixj-vo2EjCmMpUwvtcB7oDIb-fio7FhGQwuydEgOc_q46TzKcL7DpGxWVf3XkCkPKKIH3wYdzRfc_9fIl-fhyVOvp1rdoejHdptvF0eOpqimiMOVtO5ahjlXXyStIcehG9BaYlJFvGLgC2BBlqLw/w640-h422/Subventions%20des%20entreprises%20entre%201979%20et%202019.png" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Subventions fournies par les salariés (exonérations sociales)<br />et les citoyens (exonérations et aides fiscales) aux entreprises</td></tr></tbody></table><p style="text-align: justify;">Ces subventions (9472Md€) ont pesé sur les budgets sociaux et publics. La dette dite publique (2097Md€) s'en est trouvée fortement alourdie (INSEE, 2023) et l'Etat social désarmé pour une efficacité douteuse : sans effet sur le taux de chômage, ni sur la qualité de l'emploi.</p><p style="text-align: justify;">Les mêmes idées sont mises en œuvre par tous les gouvernements français depuis quarante ans, elles coûtent cher et ne changent rien à l'état de l'emploi. Une aide indifférenciée à toutes les entreprises sans contrôle de son usage n'est pas viable. Les entreprises doivent mettre en place une certaine mutualisation du paiement des salaires sur le modèle de la sécurité sociale : la sécurité économique et sociale. <span style="font-family: Garamond, serif; font-size: 12pt; text-align: left;">(Association ALSES, 2023) Si le gouvernement de l'époque avait initié cette mutualisation en 1979, l'Etat aurait économisé 9572Md€, largement plus que la dette publique actuelle (2097Md€) : "un pognon de dingue !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Garamond, serif; font-size: 12pt; text-align: left;">Pour faire un premier pas vers la <a href="https://condate-patricksoulier.blogspot.com/2023/12/renouveler-le-paysage-du-conflit-social.html" target="_blank">transformation de la société</a>, <a href="https://www.loi-ses.org/alses/" target="_blank">adhérez à l'ALSES</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;">---<br />Abdelsalam, A., Botte, F., Cordonnier, L., Dallery, T., Duwicquet, V., Melmies, J., . . . Tange, L. (2023, Octobre). Un capitalisme sous perfusion. Récupéré sur IRES: <a href="https://ires.fr/publications/cgt/un-capitalisme-sous-perfusion-mesure-theories-et-effets-macroeconomiques-des-aides-publiques-aux-entreprises-francaises/">https://ires.fr/publications/cgt/un-capitalisme-sous-perfusion-mesure-theories-et-effets-macroeconomiques-des-aides-publiques-aux-entreprises-francaises/</a><br />Association ALSES. (2023, décembre 14). La loi sur la sécurité économique et sociale en quelques mots. Récupéré sur Association pour une loi de sécurité économique et social: <a href="https://www.loi-ses.org/">https://www.loi-ses.org/</a><br />Cotis, J.-P. (2009). Partage de la valeur ajoutée, partage des profits et écarts de rémunérations en France. Paris: INSEE.<br />INSEE. (2023, décembre 14). Finances publiques. Récupéré sur Tableau de bord de l'économie française: <a href="https://www.insee.fr/fr/outil-interactif/5367857/tableau/10_ECC/15_FIN">https://www.insee.fr/fr/outil-interactif/5367857/tableau/10_ECC/15_FIN</a><br />Karmous, I., & Desseaux, L. (2020, décembre 17). Le patrimoine économique national en 2019. Récupéré sur INSEE: <a href="https://www.insee.fr/fr/statistiques/4996961">https://www.insee.fr/fr/statistiques/4996961</a><br /></span><span style="font-size: small;">Le Hyaric, P. (2022, avril). La valeur travail. Res Civica, p. 177 à 182.</span></p>Patrick SOULIERhttp://www.blogger.com/profile/00077715993912877505noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6573912772290829441.post-37674348558304830962023-12-07T14:10:00.003+01:002023-12-07T14:30:05.723+01:00Renouveler le paysage du conflit social et le terrain de la politique<p style="text-align: justify;">La création de la #Nupes a révélé la fracture qui coupe la gauche en deux : la gauche Cazeneuve qui se satisfait d'une simple alternance du personnel politique aux affaires et la gauche Mélenchon de transformation de la société et de maladresses teintées de populisme. Aujourd'hui, les maladresses ont pris le pas sur les transformations inscrites dans <a href="https://nupes-2022.fr/le-programme/" target="_blank">le programme de la #Nupes</a> et elles viennent de tous les partenaires : les écologistes veulent faire cavalier seul, le PS est partagé entre isolationnistes et unionistes, le PCF joue aux grands effarouchés devant la conflictualité et LFI se perd dans des psychodrames ! Il est temps de revenir au fond.<span></span></p><a name='more'></a><p></p><p style="text-align: justify;">La gauche est sensée vouloir transformer la société pour mettre fin à l'exploitation du travail - c'est la double tâche à laquelle est attachée <a href="https://www.cgt.fr/" target="_blank">la CGT</a> : la défense des salariés dans la société telle qu'elle est et la transformation de la société. Le fondement de la transformation de la société réside bien dans l'exploitation du travail qui caractérise notre société. Mais en quoi consiste-t-elle, cette exploitation ?</p><p style="text-align: justify;">Le discours de la gauche ne porte que sur l'inégalité, le pouvoir d'achat, l'emploi, l'intérêt national sans réflexion transformatrice sur la cellule économique de la société et la fiction qu'est l'entreprise, fiction dont profitent les propriétaires du capital social qui s'en prétendent les propriétaires. Le conflit social tiendrait dans la lutte entre travailleurs et actionnaires pour s'approprier le maximum de la valeur ajoutée. C'est ainsi que même à gauche, le travail des politiques ne touche pas au fondement de la richesse. Les "extrémistes" obsédés par les nationalisations ne suppriment pas le conflit social du capitalisme, la lutte entre travailleurs et Etat devenu propriétaire reste une lutte pour s'approprier le maximum de la valeur ajoutée.</p><p style="text-align: justify;">La mise en avant de la valeur travail cache une vision négative du travail comme un coût pesant sur la valeur ajoutée, alors que c'est bien le travail qui produit toute la valeur ajoutée. La valeur travail est proclamée non comme une richesse pour la société et la personne, mais comme un devoir de tous au bénéfice de la société d'actionnaires partagé entre les actionnaires selon leur portefeuille. Que la propriété du capital soit publique n'y change rien, le profit pris sur la valeur ajoutée n'appartenant pas plus au collectif de travail qui l'a produit.</p><p style="text-align: justify;">L'entreprise est constituée par deux acteurs : la société d'actionnaires qui regroupe l'ensemble des propriétaires de parts dans le capital social et le collectif de travail qui produit la valeur ajoutée de chaque exercice. Le conflit social n'est plus le même : désormais, le conflit porte sur la reconnaissance de la propriété du collectif de travail sur la valeur ajoutée qu'il produit. Ce conflit se décline en deux chapitres : la distribution de la partie de la valeur ajoutée consacrée à la rémunération des travailleurs et la maîtrise de la partie de la valeur ajoutée consacrée à l'entretien et au développement de l'outil de production par le collectif de travail.</p><h3 style="text-align: justify;">Rémunération du travail</h3><p style="text-align: justify;">Depuis quarante ans, la part des salaires représente les deux tiers de la valeur ajoutée en moyenne. Cette moyenne cache une grande diversité selon les secteurs (Activités immobilières 31% ; Services aux entreprises 78%) ou selon le type d'entreprise (ETI 68% ; Grandes entreprises 59%), mais aussi selon le niveau de salaire (le 1er décile 3% des salaires ; le 10ème décile 24% des salaires).</p><p style="text-align: justify;">Deux étapes marquent la vie des personnes, le passage d'enfant à adulte vers 18 ans, le passage d'adulte actif à retraité vers 60 ans. La plupart des gens obtiennent un bac à 18 ans ou commencent un métier, un certain nombre a quitté l'éducation national sans qualification. Après, un certain nombre trouve un emploi, d'autres sont en apprentissage, d'autres enfin continue leur formation initiale en licence, en maîtrise ou en doctorat. La réforme des retraites de Macron 2022 n'est qu'une opération pour faire des économies pour financer les subventions aveugles et onéreuses des entreprises : 200Md€. A 60 ans, plus personne n'a de preuve à faire. Trois âges sont traversés par chaque personne : l'enfance jusqu'à 18 ans éduqué par la famille et l'Education nationale, l'activité employée de 18 à 60 ans selon ses qualifications pour améliorer son expérience et être utile à la société et l'activité libérée à partir de 60 ans. Nous sommes tous des travailleurs.</p><p style="text-align: justify;">Les salaires à la main des entreprises sont distribués en fonction d'un marché du travail qui laisse près de 10% des adultes en dehors de l'emploi, rendant l'activité des aidants si nécessaire sans valeur (bénévolat) ou de peu de valeur (aide à domicile), ignorant la qualification et l'expérience au profit d'un mérite surtout utile à la baisse du "coût du travail".</p><p style="text-align: justify;">Le PIB 2022 (2639Md€) permet de distribuer 1759€ aux adultes employé (18 à 60 ans) et libérés (plus de 60 ans) et de consacrer 880M€ à la réparation et au développement de l'outil de travail. Il suffit alors que chacun cotise 15% de son salaire pour assurer le financement des dépenses de santé. 200Md€ de bénéfices permettent de gratifier les membres des sociétés d'actionnaires (dividendes) et les membres des collectifs de travail (primes). Les cotisations santés sont payés par chaque personne (15% de son salaire). Les salaires sont imposés à 29% et les gratifications (primes et dividendes significatives pour 5% de la population) à 35% en moyenne. Plus de déficit social ni public !</p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBJTTHIFYg2to-dDKw5gddg1NDpab5D-a3BGCp1Mo3j4UOhyjzD2a8k3OEyvRulwleUUtwqgrXm7a46YhL-bsxOMw86eNcoxFYqL3D3-DudbsGilXWnyS6ipov7rHxrRKK2JXDKUr8-CU6I0T0XvPhrqblgYHutCnU2EZYWQnJQU7FzUR5V8IWk2Qfog/s624/Distribution%20du%20PIB%202022.png" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="592" data-original-width="624" height="608" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBJTTHIFYg2to-dDKw5gddg1NDpab5D-a3BGCp1Mo3j4UOhyjzD2a8k3OEyvRulwleUUtwqgrXm7a46YhL-bsxOMw86eNcoxFYqL3D3-DudbsGilXWnyS6ipov7rHxrRKK2JXDKUr8-CU6I0T0XvPhrqblgYHutCnU2EZYWQnJQU7FzUR5V8IWk2Qfog/w640-h608/Distribution%20du%20PIB%202022.png" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Une distribution du PIB rémunérant qualification et expérience nationalement<br />et des gratifications rémunérant le "mérite" évalué localement</td></tr></tbody></table><p style="text-align: justify;">Cette distribution et ces prélèvements suppriment tout déficit social et public, tous les besoins de la société sont couverts chaque année à la hauteur permise par l'activité économique, les risques liés à l'emploi encourus par les entreprises sont mutualisés par leur cotisation "salaires" - 2/3 de la valeur ajoutée.</p><p style="text-align: justify;">La liberté d'entreprendre, mais aussi de "se dépasser" sur son emploi sont encouragées et les gratifications les valorisent, y compris pour les personnes qui continuent en emploi libéré sans évolution de son salaire - retraités en emploi. Le personnel politique n'a pas a être rémunéré spécifiquement, juste indemnisé pour les frais qu'il doit supporté. La personne qui loue un logement cotise aussi aux 2/3 sur la plus-value réalisée, elle a les moyens de vivre avec son salaire au niveau de sa qualification et de son expérience. Le tiers restant sert aux travaux d'entretien et au bénéfice qu'elle peut s'attribuer. On peut multiplier ainsi les figures de ce nouveau contrat social.</p><h3 style="text-align: left;">Statut juridique de l'entreprise</h3><p style="text-align: justify;">L'entreprise est une fiction constituée d'un ensemble de contrats entre la société d'actionnaires et chaque fournisseur, chaque salarié, chaque client, etc. L'entreprise n'a pas de statut juridique, seule la société d'actionnaires a une personnalité juridique, c'est elle la personne morale. Le capital en profite, une réforme des entreprises est nécessaire.</p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXNKdIskT-udb4s9lHy0pYMP_40Yf6CWqsC7lLKhiWdOSsHa4gfOmmo9B6uzqXRH538hg2rqSF33Q47eCNJmmA31crrE8seXl4AO3HwwvXOYIpIVmB-YpdWmqTi9YKp3LHzUCandwexnXlsCV5-r3aRMJz1cGDkOA4fqqIaQnjYF3HC23307Sf3YFSig/s498/Image%2002.png" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="342" data-original-width="498" height="440" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXNKdIskT-udb4s9lHy0pYMP_40Yf6CWqsC7lLKhiWdOSsHa4gfOmmo9B6uzqXRH538hg2rqSF33Q47eCNJmmA31crrE8seXl4AO3HwwvXOYIpIVmB-YpdWmqTi9YKp3LHzUCandwexnXlsCV5-r3aRMJz1cGDkOA4fqqIaQnjYF3HC23307Sf3YFSig/w640-h440/Image%2002.png" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">L'absence de statut juridique de l'entreprise explique l'exploitation du travail.</td></tr></tbody></table><p style="text-align: justify;">La société d'actionnaire profite de l'absence de statut juridique de l'entreprise et exploite le travail en s'appropriant le chiffre d'affaires et en limitant le rôle du travail à une prestation. Le caractère public du capital social ne change en rien l'exploitation du travail. Le caractère public de la propriété du capital n'est pas justifié par la suppression de l'exploitation du travail, mais par le caractère de monopole du secteur relativement à son domaine géographique - par exemple le territoire d'alimentation en eau.</p><p style="text-align: justify;">Donner un statut juridique à l'entreprise qui soit distinct de celui de la société d'actionnaire est nécessaire à l'éradication de l'exploitation du travail.</p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9nqTRwLM1Uy3fRH-Aybgg3EdfAn-ern8bJKSVoYyedxIDzmOiug_oi4ALh8fXn3P8DXr-C5xJmbakuIHl41Y49y8CUu5UGXsdpuQj5PLvTXWBXDqaleZqYPV4Nxbegl1sq7mOFxTegfom67XXhxiJJCK56sFduZVRwyg3FnV5kugQpF7V1xyoRb8JKA/s605/Image%2003.png" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="303" data-original-width="605" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9nqTRwLM1Uy3fRH-Aybgg3EdfAn-ern8bJKSVoYyedxIDzmOiug_oi4ALh8fXn3P8DXr-C5xJmbakuIHl41Y49y8CUu5UGXsdpuQj5PLvTXWBXDqaleZqYPV4Nxbegl1sq7mOFxTegfom67XXhxiJJCK56sFduZVRwyg3FnV5kugQpF7V1xyoRb8JKA/w640-h320/Image%2003.png" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le statut juridique de l'entreprise doit reconnaître l'apport du collectif de travail.<br /></td></tr></tbody></table><p style="text-align: justify;">La société d'actionnaire n'est propriétaire que du capital social qui représente moins d'un tiers en moyenne (K) des ressources de l'entreprise et une partie seulement des fonds propres. C'est le collectif de travail répare le vieillissement de l'outil de travail (amortissements), qui rembourse les dettes contractées pour compléter les ressources et alimente les fonds propres. Le capital social ne représente qu'une partie (k) des fonds propres.</p><p style="text-align: justify;">L'exploitation du travail collectif cessera quand le collectif de travail aura droit de décision sur la partie de la valeur ajoutée qu'il investit dans l'entreprise au niveau de sa contribution capitaliste (1-K). Une fois le report à nouveau fixé en fonction du bénéfice, la somme restante doit être partagée entre la société d'actionnaires (dividendes) et le collectif de travail (primes). La clef de répartition juste et efficace de cette somme est k pour la société d'actionnaires et (1-k) pour le collectif de travail.</p><p style="text-align: justify;">La société d'actionnaire distribue (bénéfice * k) aux actionnaires en fonction du portefeuille de chacun. Le collectif de travail distribue (bénéfice * (1-k)) aux salariés en fonction des règles de management et des négociations internes. Le collectif peut exploiter le travail individuel de chacun. C'est là qu'interviennent la démocratie sociale, l'action syndicale et le droit du travail.</p><h3 style="text-align: justify;">Renouveler le paysage du conflit social.</h3><p style="text-align: justify;"><a href="https://www.cgt.fr/reperes-revendicatifs" target="_blank">Les repères revendicatifs de la CGT</a> affichent un plus grand nombre de niveaux de qualification. Nous en proposons ici cinq : N1, sans qualification ; N2, bac ou métier ; N3, licence ou cadre (technique et en management) ; N4, master ou cadre supérieur (technique ou en management) ; N5, doctorat ou cadre de direction. Ces qualifications peuvent être obtenues par formation initiale ou continue reconnues comme équivalentes à un emploi (déroulement de carrière) ou en VAE (validation des acquis de l'expérience) devant un jury paritaire entreprise et éducation nationale.</p><p style="text-align: justify;">Ces repères revendicatifs proposent aussi une carrière qui, complète, double le salaire initiale. Ici, la carrière est complète quand la personne est en formation ou en emploi indépendant ou au sein d'un collectif de travail (entreprise ou association).</p><h3 style="text-align: justify;">Renouveler le terrain de la politique.</h3><p style="text-align: justify;">La première tâche confiée au personnel politique est, à la fois, de mettre en place la distribution du PIB présentée ici, ainsi que le statut de l'entreprise distinct de la société d'actionnaires comme le revendique <a href="https://ugictcgt.fr/" target="_blank">l'Ugict CGT</a> dans tous les documents d'orientation votés depuis son congrès de 2014. Plutôt que de se laisser guider par des appartenances partisanes, les citoyens favorables à une transformation écologique et sociale de la société pourraient adopter ce positionnement programmatique et mettre au service de ce programme leur activité syndicale d'une façon efficace au sein de leur collectif de travail.</p>Patrick SOULIERhttp://www.blogger.com/profile/00077715993912877505noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6573912772290829441.post-44778531793272634652023-11-28T22:36:00.001+01:002023-11-28T22:36:59.907+01:00ALSES : invitation à adhérer.<p style="text-align: justify;">L’Association pour une Loi de Sécurité économique et sociale (ALSES) vient de se créer. Elle a pour objectif de porter dans le débat politique une proposition de loi instaurant un nouveau régime interentreprises qui changerait la vie du plus grand nombre.<span></span></p><a name='more'></a><p></p><p style="text-align: justify;">Cette proposition permettra aux entreprises de multiplier les offres d’emploi afin que les individus aient la possibilité de choisir réellement leur emploi en fonction de leurs aspirations. Il s’agit de dépasser l’objectif du plein emploi pour évoluer vers une société de l’emploi choisi.</p><p style="text-align: justify;">En mutualisant entre les entreprises une partie de la richesse crée, la Sécurité économique et sociale permet de diminuer les besoins en capitaux de l’économie et donc de faciliter l’initiative économique.</p><p style="text-align: justify;">Elle produit une nouvelle politique de l’emploi basée sur la mutualisation interentreprises qui permet de réduire les aides publiques aux entreprises et de récupérer de nouvelles marges de manœuvres budgétaires pour développer les services publics et la transition écologique.</p><p style="text-align: justify;">En répartissant la partie mutualisée de l’économie de façon égalitaire entre celles et ceux qui l’ont produite, elle permet de réduire de façon drastique les inégalités et d’assurer cette cohésion sociale qui manque tant à notre société.</p><p style="text-align: justify;">L’adhésion à l’ALSES est modique : 10 euros par an. Une somme certes significative si vous êtes sans emploi ou avec de faibles revenus mais une somme qui reste accessible et raisonnable pour beaucoup. Indépendante de tout parti politique, cette association souhaite porter cette proposition dans le débat public. Si nous sommes des milliers à apporter un minimum annuel de 10 euros par an, nous aurons des moyens financiers pour mener une campagne médiatique sur le long terme pour que cette proposition de loi devienne prochainement réalité.</p><p style="text-align: justify;">Une adhésion à 10 euros, c’est la petite graine indispensable pour vivre demain dans une société apaisée dans laquelle personne ne sera laissé-pour-compte et qui pourra ainsi aborder en toute sérénité cet enjeu majeur de la transition écologique.</p><p style="text-align: justify;"><a href="https://www.loi-ses.org/alses/">https://www.loi-ses.org/alses/</a></p><p style="text-align: justify;"><a href="https://www.helloasso.com/associations/association-pour-une-loi-de-securite-economique-et-sociale/adhesions/adhesion-alses">https://www.helloasso.com/associations/association-pour-une-loi-de-securite-economique-et-sociale/adhesions/adhesion-alses</a></p><p style="text-align: justify;">Merci d’avance pour votre intérêt.</p>Patrick SOULIERhttp://www.blogger.com/profile/00077715993912877505noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6573912772290829441.post-49709749624079101422023-11-26T11:43:00.003+01:002023-11-26T11:43:37.667+01:00Le foncier, une terre rare<p style="text-align: justify;">Le sol est à la fois une ressource naturelle, une rente et le support de tous les usages. Un enjeu économique, écologique et politique longtemps négligé par les économistes.<br />[<a href="https://www.lemonde.fr/" target="_blank">Le Monde</a> - <a href="https://asset.lemde.fr/newsletters/debatsEco/2023-11-25-blktwpcgr.html" target="_blank">Les débats éco du samedi 25 novembre 2023</a>]<span></span></p><a name='more'></a><p></p><p style="text-align: justify;"><i><a href="https://infos.lemonde.fr/optiext/optiextension.dll?ID=F98F7ZuvVEpFftHHvVdYr6rCuVQjYos0GKQ8Nhwv57jOxANp2311HrloWLgn2h0pX81XZfV9bf98dLJMK8AdjyDozHpRjN2uWfqQMTFo" target="_blank">« La science économique a perdu de vue la question foncière »</a></i>, observent les économistes Alain Trannoy et Etienne Wasmer. Selon eux, la thématique de la finitude des ressources naturelles et de l’utilisation des sols, qui était centrale chez les économistes classiques, revient aujourd’hui comme un boomerang.</p><p style="text-align: justify;"><i><a href="https://infos.lemonde.fr/optiext/optiextension.dll?ID=F98F8GsFCixtoGI8h1a2tfe2u8H62mlm7M%2B%2BUX7yosDn8PIV2q%2B0OA4UNeP02lQyeaYl5brCnkyxGh_lDs4MtUt_flebsH9yoQv%2BJ6%2Bl" target="_blank">« L’immobilier et les infrastructures ont été financiarisés à mesure de la place croissante qu’y occupe la finance de marché »</a></i>, estiment les chercheurs Antoine Guironnet et Ludovic Halbert. Ils décrivent l’irrésistible ascension du secteur de la « gestion d’actifs immobiliers », qui représente aujourd’hui 11 000 milliards d’euros d’actifs à l’échelle mondiale.</p><p style="text-align: justify;">Pour l’économiste Florence Goffette-Nagot, <i><a href="https://infos.lemonde.fr/optiext/optiextension.dll?ID=F98F7AbCN%2Brlc7wwlq5dGBpB1gFgJIwbVVw6UB8Ind6c%2Brhp3WVmmU6_m_4X0FAjXVZJuco7CWCmZWZgVafCsjK9i9A8RQtR%2BGYR20%2B6" target="_blank">« le foncier est au cœur des politiques urbaines et de questions d’équité »</a></i>. Elle montre comment les caractéristiques du foncier en font un facteur majeur des disparités territoriales et sociales.</p><p style="text-align: justify;"><i><a href="https://infos.lemonde.fr/optiext/optiextension.dll?ID=F98F%2BNi6LuA0Xx8xA5f%2BjDdFurccePn7nyDqgMGwsTDTTh5p2kg_0yJH8dTZj1U9W5qesNQ8_3jHdBJo7VY7aBRagiaKfOUAvB%2B1lbFw" target="_blank">« La rareté du foncier économique concerne désormais toutes les régions »</a></i>, explique Olivier Lluansi, professeur à l’Ecole de mines. Il s’interroge sur comment concilier l’affirmation de la « souveraineté industrielle » et l’objectif de « zéro artificialisation nette ».</p><p style="text-align: justify;">Il faut <i><a href="https://infos.lemonde.fr/optiext/optiextension.dll?ID=F98F9EQV__CJBSw9xgU_BEvSM1VMXk45Dgg6khmyqvBL3jzp3qaLnn0qh%2BBYsTiWr5JDkDLjQksxYoKewF6xwwH4d%2BLYBVF40XsQNA%2Bi" target="_blank">« préserver les terres agricoles au bénéfice d’une agriculture paysanne »</a></i>, rappellent Geneviève Bernard et Vincent Carlier, experts des questions agricoles. Ils appellent à une meilleure régulation du foncier agricole pour favoriser la transition de l’agriculture française vers un modèle durable.</p>Patrick SOULIERhttp://www.blogger.com/profile/00077715993912877505noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6573912772290829441.post-62558579615938749252023-11-18T11:00:00.002+01:002023-11-18T11:00:27.985+01:00La finance au secours de la planète ?<p style="text-align: justify;"> Banquiers et gestionnaires d’actifs peinent à convaincre de leur conversion à l’investissement « durable », indispensable à la transition. Ce scepticisme semble gagner les marchés eux-mêmes.<br />[<a href="https://www.lemonde.fr/" target="_blank">Le Monde</a> - <a href="https://asset.lemde.fr/newsletters/debatsEco/2023-11-18-rs5xqesaq.html" target="_blank">Les débats éco du samedi 18 novembre 2023</a>]<span></span></p><a name='more'></a><p></p><p style="text-align: justify;"><i><a href="https://infos.lemonde.fr/optiext/optiextension.dll?ID=rZYrX0qqL6iJbh3WMHQ10e3CQwkoPrcQtWqkPfAdNbPwFvYb43ehrYBt6S1HEqmi9ayHAoIY_behMvthXHilOFQHPRh5vji_qP7WaKXk" target="_blank">« L’engagement dans la lutte contre le changement climatique ne fait plus autant consensus qu’au lendemain de la pandémie »</a></i>, observent les gestionnaires de fonds Isabelle Combarel et Pierre-Eric Leibovici, qui s’inquiètent de voir, aux Etats-Unis, les Républicains adopter des mesures hostiles à l’investissement socialement responsable (ISR).</p><p style="text-align: justify;">Le consultant spécialisé Ladislas Smia décrit les quatre grandes catégories de l’ISR, sans omettre de décrire les limites de chacune d’entre elles : <i><a href="https://infos.lemonde.fr/optiext/optiextension.dll?ID=rZYr2pzT4%2BkdGvEPkf38xX9KDG1CoX2pgwDmUyzzE4fUEYAH5wAsmil7z0zKEmu9UqAhtUomIWwRjgtlMdXj%2BXX3kyVbKmSvDq386nXS" target="_blank">« Donner la possibilité aux épargnants de mieux intégrer les questions environnementales et sociales dans leurs choix d’investissement »</a></i></p><p style="text-align: justify;">Nicolas Mottis, professeur de management, <i><a href="https://infos.lemonde.fr/optiext/optiextension.dll?ID=rZYrWUs2RdJKWAMxzLBJk6J1KA_8V5H7pih0qWRD0TSO7P6b45GqZM2qjmoHyIC_N7NVlTqLtpRnN0qufZd6UnHWlemFpSTd8rnBlnX7" target="_blank">décrit les obstacles à un déploiement effectif de l’ISR</a></i>, qui contribuent à la dégradation de l’image de la finance durable.</p><p style="text-align: justify;">L’avocat Benoît Thirion dénonce <i><a href="https://infos.lemonde.fr/optiext/optiextension.dll?ID=rZYr12WVbblLHhTJFnHkvcZoXTCFZDmp1gilDCQI81JzoBab4ScLf1eAaXVG_wgKwXd0FEQZki86vxGQjN%2BUCWRFkC7XypAwt0xNVHXh" target="_blank">le flou du cadre juridique et politique qui, en France</a></i>, n’incite guère les investisseurs à « flécher » leurs fonds vers la transition.</p>Patrick SOULIERhttp://www.blogger.com/profile/00077715993912877505noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6573912772290829441.post-66010208878371261662023-11-14T14:54:00.028+01:002023-11-16T19:56:56.626+01:00Solidarité républicaine<p style="text-align: center;"><iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/hDnnrZaUKnY?si=NVuFWX8OHvdAMjJt" title="YouTube video player" width="560"></iframe></p><p style="text-align: justify;"><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8US435u9AkA3sPziEfRAqHYZrCbPtYmI7OraTgYpalSnCeV5CNSm3JG5uYSMpaylPjGD2xmW9sG7f7a92oQ_8TklmbkFEPzLqeY3ykFXFF8i3nLZn4kJ3sIF7yw7OvOqPqAaLaM_Ry705DX8Wnz-SF5yHkfW4AIU3Q5vsik3TVfVBsnIhDYEIYZYL0Q/s211/Lettre%20ouverte.png" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="211" data-original-width="149" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8US435u9AkA3sPziEfRAqHYZrCbPtYmI7OraTgYpalSnCeV5CNSm3JG5uYSMpaylPjGD2xmW9sG7f7a92oQ_8TklmbkFEPzLqeY3ykFXFF8i3nLZn4kJ3sIF7yw7OvOqPqAaLaM_Ry705DX8Wnz-SF5yHkfW4AIU3Q5vsik3TVfVBsnIhDYEIYZYL0Q/w141-h200/Lettre%20ouverte.png" width="141" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><a href="https://1drv.ms/b/s!AuHVp_HUv62Rh7gUA5vusspv26MO1g?e=DftzxP" target="_blank">La lettre</a></td></tr></tbody></table><br />Je n'adhèrerai jamais au POID dont je ne partage pas la vision de la société, mais je le soutiens dans l'attaque qu'il subit. <i>« Halte aux bombardements ! Levée du blocus de Gaza ! Juifs et Arabes, tous unis dans une seule Palestine laïque et démocratique ! »</i> c'est le seul objectif que doit viser une France républicaine et laïque.</p><p style="text-align: justify;">Le POID milite pour la paix au Proche-Orient. Il en remontre sur le sujet à beaucoup qui se lâchent dans de basses besognes intéressées. Les commentaires qui circulent dans les médias sont moins élogieux sur le caractère universel de la manifestation contre l'antisémitisme quatre jours après. Marquée plus par le paraître (il fallait en être) que par la sincérité - <a href="https://www.liberation.fr/politique/elections/sur-le-proche-orient-marine-le-pen-et-le-rn-multiplient-les-contradictions-20231024_OSBA4NJMFFD7TNMCKYXTDF7SG4/" target="_blank">sur le Proche-Orient, le RN affiche beaucoup de contradictions</a>, la présence du RN a gêné. Je n'y ai pas adhéré. On dessert l'antiracisme en y intégrant l'antisionisme.</p>Patrick SOULIERhttp://www.blogger.com/profile/00077715993912877505noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6573912772290829441.post-56458201649726134932023-10-30T15:28:00.001+01:002023-10-30T15:28:08.023+01:00Financer la transition écologique<p style="text-align: justify;">Décarboner l’industrie, inciter à la sobriété, aider ceux qui vont devoir se reconvertir, investir dans les énergies renouvelables… il va pourtant falloir trouver l’argent quelque part.<br />[<a href="https://www.lemonde.fr/" target="_blank">Le Monde</a> - <a href="https://asset.lemde.fr/newsletters/debatsEco/2023-10-28-6swm9cv6u.html" target="_blank">Les débats éco du samedi 28 octobre 2023</a>]<span></span></p><a name='more'></a><p></p><p style="text-align: justify;">Pour assurer la transition écologique, six économistes se prononcent <i><a href="https://redaction.lemonde.fr/optiext/optiextension.dll?ID=9FE9z6Z40hbG9TyNpnHWcSwxQESTGaAsAwXSP1JTLptk56gnuu4AVct%2BfWVhzSU5B7wGM_MdcrsgeAtn5FOpREDQNrFQbHtJuyGrdpD1" target="_blank">« pour un Bretton Woods de la monnaie carbone »</a></i>. Ils proposent d’instituer une monnaie parallèle dont le mécanisme simple permettrait d’inciter les consommateurs et les entreprises à « décarboner ».</p><p style="text-align: justify;">Mais pour les deux professeurs de gestion Aurélien Acquier et Sylvain Lenfle, <a href="https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/10/27/la-transition-ecologique-n-est-pas-la-bombe-atomique_6196807_3232.html" target="_blank"><i>« la transition écologique n’est pas la bombe atomique »</i></a>. Ils s’élèvent contre une tendance qui vise à faire un parallèle entre le projet Manhattan de mise au point de la bombe A et la lutte contre le réchauffement.</p><p style="text-align: justify;"><i><a href="https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/10/27/laurence-scialom-la-finance-peut-elle-vraiment-etre-durable_6196825_3232.html" target="_blank">« La finance peut-elle vraiment être durable ? »</a></i>, s’interroge de son côté Laurence Scialom. Seul l’établissement de normes dites de « double matérialité » permettra de procéder à un véritable basculement de l’industrie financière en faveur de la transition, explique l’économiste.</p><p style="text-align: justify;">Enfin, pour financer la transition écologique, <i><a href="https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/10/27/financer-la-transition-ecologique-la-monetisation-n-est-pas-la-solution_6196799_3232.html" target="_blank">« la monétisation n’est pas la solution »</a></i>, estiment l’historien Patrice Baubeau et l’économiste David Le Bris. Ils rappellent que l’émission monétaire massive lors de la seconde guerre mondiale a conduit à une inflation aux effets délétères et ils alertent sur les risques qu’encourent nos économies actuelles.</p>Patrick SOULIERhttp://www.blogger.com/profile/00077715993912877505noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6573912772290829441.post-42687742455394559182023-10-14T19:21:00.004+02:002023-10-15T20:24:12.421+02:00Négocier le travail<p style="text-align: justify;">La conférence sociale qui réunit, lundi 16 octobre, gouvernement et partenaires sociaux permettra-t-elle d’aborder les questions d’organisation, de sens du travail et de gouvernance, mises en évidence par les économistes, sociologues, psychologues… contributeurs du recueil Que sait-on du travail ? (coédition Presses de Sciences Po et Le Monde) à paraître le 20 octobre ?<br />[<a href="https://www.lemonde.fr/" target="_blank">Le Monde</a> - <a href="https://asset.lemde.fr/newsletters/debatsEco/2023-10-14-paz4v2zk0.html" target="_blank">Les débats éco du samedi 14 octobre 2023</a>]<span></span></p><a name='more'></a><p></p><p></p><p style="text-align: justify;"></p><p></p><ul><li><a href="https://redaction.lemonde.fr/optiext/optiextension.dll?ID=lPOlRzv1CV3uYy%2BzBA9l8o7X3Dymvzur2qcudqBIlCdZd7v7Izrdgfj04rYBHM7pPVUvF%2BMdGj29QkuiwXuwO77hehIzsuKez9UcklRe" target="_blank"><i>« Le travail et son organisation sont au centre d’une question démocratique majeure »</i></a>, par Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT ;</li></ul><p></p><p></p><ul><li><a href="https://redaction.lemonde.fr/optiext/optiextension.dll?ID=lPOlRzv1CV3uYy%2BzBA9l8o7X3Dymvzur2qcudqBIlCdZd7v7Izrdgfj04rYBHM7pPVUvF%2BMdGj29QkuiwXuwO77hehIzsuKez9UcklRe" target="_blank"><i>« La remise en cause de nos schémas managériaux actuels semble inéluctable »</i></a>, par Benoit Serre, vice-président délégué de l’Association nationale des directeurs des ressources humaines ;</li></ul><p></p><p></p><ul><li><a href="https://redaction.lemonde.fr/optiext/optiextension.dll?ID=lPOlRzv1CV3uYy%2BzBA9l8o7X3Dymvzur2qcudqBIlCdZd7v7Izrdgfj04rYBHM7pPVUvF%2BMdGj29QkuiwXuwO77hehIzsuKez9UcklRe" target="_blank"><i>« Les travailleuses et travailleurs sont en quête de sens »</i></a>, par Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT ;</li></ul><p></p><p></p><ul><li><a href="https://redaction.lemonde.fr/optiext/optiextension.dll?ID=lPOlRzv1CV3uYy%2BzBA9l8o7X3Dymvzur2qcudqBIlCdZd7v7Izrdgfj04rYBHM7pPVUvF%2BMdGj29QkuiwXuwO77hehIzsuKez9UcklRe" target="_blank">« Les Français télétravaillent moins que les autres mais sont satisfaits de leur situation »</a>, par Hippolyte d’Albis, professeur à l’Ecole d’économie de Paris et responsable du pôle économie de l’Inspection générale des finances.</li></ul><p></p><p></p>Patrick SOULIERhttp://www.blogger.com/profile/00077715993912877505noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6573912772290829441.post-20674136742011834402023-10-03T14:52:00.001+02:002023-10-05T15:16:25.865+02:00La distribution des salaires<p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/XIhL0iO0KUM?si=R0-4hyBjoMfg5rpy" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen></iframe><p style="text-align: center;"><a href="https://www.youtube.com/playlist?list=PLLfRO44HULrkHDMWa00-MXB4LhqKA8o7k" target="_blank">INSEE</a> - <a href="https://www.youtube.com/watch?v=XIhL0iO0KUM" target="_blank">La distribution des salaires</a></p>Patrick SOULIERhttp://www.blogger.com/profile/00077715993912877505noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6573912772290829441.post-10247849973604939972023-09-30T22:56:00.004+02:002023-09-30T23:20:20.612+02:00Rapport sur le service public<p style="text-align: center;"><iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/BnbJZ8fIDfI?si=eQJ6nVCbXIuIb4jl" title="YouTube video player" width="560"></iframe></p><p style="text-align: center;"><a href="https://www.bfmtv.com/" target="_blank">BFM TV</a> - <a href="https://www.bfmtv.com/economie/replay-emissions/la-librairie-de-l-eco/la-parole-aux-auteurs-emmanuel-constantin-et-arnaud-bontemps-23-09_VN-202309220730.html" target="_blank">La parole aux auteurs</a><br /><a href="https://blogs.mediapart.fr/arnaud-bontemps/blog" target="_blank">Arnaud Bontemps</a> - <a href="https://nosservicespublics.fr/rapport-etat-services-publics-2023" target="_blank">Premier rapport sur nos services publics</a> (collectif <a href="https://nosservicespublics.fr/" style="text-align: justify;" target="_blank">Nos services publics</a>)<br /><a href="https://www.horizonspublics.fr/auteur/emmanuel-constantin" target="_blank">Emmanuel Constantin</a> - <a href="https://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Le-Debat/Dans-la-machine-de-l-Etat" target="_blank">Dans la machine de l'Etat</a></p><p style="text-align: justify;"></p>Patrick SOULIERhttp://www.blogger.com/profile/00077715993912877505noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6573912772290829441.post-43124770233590604912023-09-30T12:24:00.000+02:002023-10-05T14:51:07.294+02:00 Après la mondialisation<p style="text-align: justify;"> Du 4 au 8 octobre, aux Rendez-Vous de l’histoire de Blois, dont Le Monde est partenaire, historiens et économistes s’interrogent sur les révolutions économiques du XXIe siècle.<br />[<a href="https://www.lemonde.fr/" target="_blank">Le Monde</a> - <a href="https://asset.lemde.fr/newsletters/debatsEco/2023-09-30-ac7o842es.html" target="_blank">Les débats éco du samedi 30 septembre 2023</a>]<span></span></p><a name='more'></a><p></p><p></p><p style="text-align: justify;"><i><a href="https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/09/29/c-est-dans-la-diversite-et-l-abondance-du-vivant-qu-il-faudrait-investir-pour-que-l-espece-humaine-survive-aux-crises-ecologiques-en-cours_6191562_3232.html" target="_blank">« C’est dans la diversité et l’abondance du vivant qu’il faudrait investir pour que l’espèce humaine survive aux crises écologiques en cours »</a></i>, estiment les deux chercheurs Harold Levrel et Antoine Missemer. Ils prônent une économie de « coévolution », où les interactions entre les êtres humains et les autres espèces sont placées au centre des attentions.</p><p style="text-align: justify;">L’économiste Anne-Laure Delatte constate que <i><a href="https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/09/29/malheureusement-la-majorite-des-subventions-et-credits-d-impots-a-ete-versee-aux-secteurs-les-plus-emetteurs-de-carbone_6191572_3232.html" target="_blank">« malheureusement, la majorité des subventions et crédits d’impôts a été versée aux secteurs les plus émetteurs de carbone »</a></i>. Elle dénonce le tour de passe-passe budgétaire qui permet de sous-évaluer le poids écologique des subventions aux entreprises.</p><p style="text-align: justify;"><i><a href="https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/09/29/l-investissement-en-cours-dans-les-technologies-bas-carbone-va-peser-sur-le-redeploiement-des-chaines-de-valeur-mondiales_6191581_3232.html" target="_blank">« L’investissement en cours dans les technologies bas carbone va peser sur le redéploiement des chaînes de valeur mondiales »</a></i>, observe l’économiste El Mouhoub Mouhoud. Il explique comment la diffusion des technologies numériques et la course à la décarbonation de l’industrie et des transports vont favoriser un principe de proximité dans les échanges internationaux.</p><p style="text-align: justify;"><i><a href="https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/09/29/a-l-innovation-technologique-nous-devons-opposer-une-innovation-politique-d-ampleur_6191590_3232.html" target="_blank">« A l’innovation technologique, nous devons opposer une innovation politique d’ampleur »</a></i>, ajoute la politiste Asma Mhalla. Selon ses analyses, la remise en cause de nos catégories du réel par le flot des technologies appelle la construction d’un nouveau récit démocratique.</p>Patrick SOULIERhttp://www.blogger.com/profile/00077715993912877505noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6573912772290829441.post-68986045324880424242023-09-29T11:25:00.003+02:002023-09-29T11:26:32.852+02:00Un outil théorique essentiel dans le passage de témoin à l génération qui monte...<p style="text-align: center;"><iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/VAmYsrmhXq8?si=kf7SDdclfsqdJydf" title="YouTube video player" width="560"></iframe></p><p style="text-align: center;"><a href="https://www.radiofrance.fr/franceinter" target="_blank">France Inter</a> - <a href="https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien" target="_blank">Le grand entretien</a> - <a href="https://melenchon.fr/" target="_blank">Jean-Luc Mélenchon</a><br /><i>"<a href="https://www.interforum.fr/Affiliations/accueil.do?refLivre=9782221271377&refEditeur=121&type=P" target="_blank">Faites mieux</a>"</i></p>Patrick SOULIERhttp://www.blogger.com/profile/00077715993912877505noreply@blogger.com