30 janv. 2019

Un Epinay des opposants à Macron?

Le salariat traditionnel, organisé syndicalement, a subi de grandes défaites depuis trente ans: retraites, fiscalisation de la protection sociale, la loi travail, la SNCF. Il est aujourd'hui inaudible. Le salariat représente 90% de la population active. Ses organisations politiques traditionnels ont explosés aux dernières élections présidentielles et ce qu'il en reste vont à la catastrophe aux élections européennes prochaines.

Engager les dépenses utiles au progrès social et à la protection de l'environnement et diminuer les dépenses inutiles.



Les dividendes ne vont pas à l'entreprise, ils vont à des intérêts très privés très loin de contribuer au bien commun comme ce que tente de faire croire le gouvernement héritier de 30 ans de politique austéritaire. Donnons lui un statut distinct de celui de la société des actionnaires qui reconnaisse la contribution du collectif de travail aux ressources de l'entreprise (réparation des actifs et remboursement des avances sur profits faites par les banques (en moyenne 2/3 des ressources).

Le collectif de travail produit la valeur ajoutée à chaque exercice et apporte à l'entreprise le profit: partie de la valeur ajoutée qui n'alimente pas les salaires, mais constitue ce qui est mis pour réparer les actifs de l'entreprise, rembourser les avances des banques sur les profits de prochains exercices (en moyenne 2/3 des ressources) et le bénéfice.

La valeur du travail fait consensus, mais pas sa reconnaissance. C'est là que se situe la fracture entre la gauche d'aujourd'hui.