20 nov. 2016

La richesse, pas l'emploi

Enfin, un auteur reprend le thème central de Keynes: l'Homme doit apprendre à vivre oisif. Il nous faut maintenant apprendre à répartir la richesse produite et à sécuriser la production de cette richesse. Raphaël Logier explicite le nouveau paradigme dans lequel notre société doit s'installer. Nous devons en faire le sujet de l'élection présidentielle pour en finir avec le psychodrame identitaire européen.



Aux LLL
Raphaël Logier nous présente une vision qui doit nous sortir du cercle vicieux dans lequel nous enferme le débat politique. Mais l'auteur ne propose qu'un revenu de base, c'est là que porte le débat à gauche. L'ouvrage est un essai utopique qui ne remet pas en cause le caractère exorbitant des droits de la propriété lucrative.

La CGT s'est prononcée dans le débat: Revenu universel, entre solution et utopie. Et son union "ingénieurs, cadres et techniciens" a décidé, dans son dernier congrès, d'agir pour un nouveau statut de l'entreprise distinct de la société d'actionnaires.

Le collège des Bernardins mène une recherche sur le sujet:

Le paradigme social doit ne plus attacher le travail à l'emploi, assurer le développement humain en donnant de la valeur à la qualification (socialement définie et pas à la main d'un petit nombre comme la compétence) et mettre les citoyens au travail (notion beaucoup plus large que l'emploi) pour sécuriser la production des richesses.

Si la propriété lucrative est réduite à la part effective de son apport dans les ressources des entreprises, la fuite des capitaux n'est plus un problème. La part des ressources qui vient du travail serait alors mise en réserve dans les ressources de l'entrepris qui a produit le résultat. Cela permet de construire le nouveau système économique et social au niveau d'un seul Etat et de donner à cette expérience valeur d'exemple.

La fraternité enfin.